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Obsèques des deux casques bleus marocains de la Minusca

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ENTERREMENT - Les obsèques des deux casques bleus marocains décédés la semaine dernière en Centrafrique ont eu lieu dimanche dans leurs villes d'origine après le rapatriement de leur corps au Maroc.

Les deux militaires ont trouvé la mort le 13 mai lorsqu’un groupe armé non identifié a attaqué leur patrouille qui assurait l'escorte d’une équipe de génie militaire cambodgienne de l’ONU.




Le caporal-chef Abdeljalil Zitouni, militaire du contingent des Forces armées royales (FAR) de la Mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a été enterré à la commune rurale de Retba dans la province de Taounate.

La cérémonie funéraire, à laquelle ont assisté les commandants des places d'armes de Fès et Taza, ainsi que des officiers de l'Etat-major général des FAR et l'Etat Major zone sud, a été marquée par la lecture d'un message de condoléances et de compassion adressé par le roi Mohammed VI. Né en 1985, Abdeljalil Zitouni était marié. Il appartenait au premier régiment motorisé.




L'adjudant-chef Mbark Azyz, qui faisait partie du même contingent des FAR, a été enterré à Tazarine dans la province de Zagora. Une lettre du roi a également été lue à la famille du défunt lors de la cérémonie présidée par le général de brigade, commandant du secteur de Ouarzazate. Né en 1969, Mbark Azyz était père de quatre enfants.

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Medhi Benatia champion d'Italie avec la Juve

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FOOTBALL - Medhi Benatia a été ce week-end sacré champion d'Italie avec la Juventus. Le défenseur franco-marocain, transféré définitivement au club turinois, était titulaire pour le match disputé contre Crotone, dimanche, gagné par le score de 3 à 0.

L'infatigable Gianluigi Buffon et ses coéquipiers ont dominé cette équipe relégable grâce à des buts de Mario Mandzukic, Paulo Dybala et Alex Sandro. Avec cette victoire, les Turinois ont pris quatre points d'avance sur l'AS Rome et se sont ainsi assurés le sacre, à une journée de la fin du championnat.

Medhi Benatia, qui a récemment été visé par des insultes racistes en direct à la télévision italienne, n'a pas hésité à sortir le drapeau marocain à la fin du match, pour fêter le titre.




"Une fierté d'être le premier Marocain à remporter le Scudetto, avec une équipe aussi prestigieuse que la Juventus ", a-t-il confié sur sa page Facebook.




C'est le 6e scudetto consécutif décroché par la "Vieille dame", le 33e en tout. Si l'on compte la victoire de la Juve mercredi contre la Lazio de Roma, en finale de la Coupe d'Italie, il s'agit du troisième doublé Coupe-Championnat d'affilée pour les Turinois. À présent, les hommes de Massimiliano Allegri peuvent se concentrer sur la finale de la Ligue des Champions, qui se jouera le 3 juin à Cardiff face au Real Madrid.

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Italie: Ils protestent avec des tranches de porc contre l'ouverture d'une mosquée

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ISLAMOPHOBIE - Une trentaine de personnes ont manifesté dimanche 21 mai dans la ville de San Stino di Livenza, près de Venise en Italie, contre l'inauguration d'une mosquée.

En signe de protestation, ils ont installé en face de l'édifice religieux un banquet sur lequel ils avaient posé des tranches de rôti de porc.

Une provocation soutenue par le parti d'extrême droite italien, la Ligue du Nord, qui avait lancé une pétition contre ce nouveau centre culturel islamique qui a pourtant eu toutes les autorisations nécessaires pour ouvrir, rapporte la presse italienne.

Près de deux cents fidèles musulmans étaient réunis lors de la cérémonie d'inauguration, à laquelle était présent l'ambassadeur du Maroc en Italie, Hassan Abouyoub, ainsi que le maire de la ville, Matteo Cappelletto.

Le chef religieux de la nouvelle mosquée, Bouchaib Tanji, avait invité à la cérémonie toute la population. "Nous voulons que cet endroit soit ouvert à tous les citoyens qui veulent en savoir plus sur le monde et la culture islamique", a-t-il déclaré dimanche.

Parmi les manifestants qui servaient des tranches de porc, certains ont hissé un drapeau avec le lion de Saint-Marc, symbole de la ville de Venise, indique l'agence de presse italienne Ansa, qui précise que la manifestation, contrôlée par la police, n'a pas dégénéré.

Sur Facebook, le vice-président de la région, Gianluca Forcolin, qui appartient à la Ligue du Nord, a commenté l'ouverture du centre islamique: "Si c'est vraiment un "centre culturel", qu'ils présentent le programme de leurs activités et parlent en italien à l'intérieur de la structure. La véritable intégration débute avec ces règles essentielles et de bon sens".



LIRE AUSSI: Deux têtes de porc retrouvées devant la résidence de l'ambassadeur du Maroc en France



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Télé Maroc: Rachid Niny promet une chaîne "sans tabous" (ENTRETIEN)

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TÉLÉVISION - Les vidéos qui font le buzz sur le net, depuis quelques jours, le prouvent: Télé Maroc veut s'imposer dans le champ audiovisuel marocain et maghrébin. En quelques jours à peine, l'un des teasers de la chaîne a réussi à atteindre 1,3 million de vues, à coups de larmes, de coups de gueules et de provocations.

Un langage franc, des sujets épineux, des invités de tous les horizons, des présentateurs qui ne mâchent pas leurs mots... Les internautes ont ainsi découvert sur la page facebook Télé Maroc, les ingrédients de la future chaîne de télévision satellitaire signée Rachid Niny. Avec une grille comprenant une cinquantaine d’émissions, la chaîne s'engage à lever les tabous sur les sujets abordant la religion, la sexualité, la politique, la société...

Depuis Madrid, le fondateur de Télé Maroc, le journaliste et chroniqueur connu pour son franc-parler, Rachid Niny, nous livre sa vision de cette chaîne privée que les téléspectateurs marocains découvriront bientôt. Pourquoi, quand et comment, il nous dit tout.

HuffPost Maroc: Qu'est-ce que Télé Maroc?

Rachid Niny: Télé Maroc est une chaîne de télévision privée qui sera diffusée, dans un premier temps, via Nilesat, puis sur Hot Bird également. La chaîne est de droit espagnol, mais le contenu est purement marocain, produit et réalisé au Maroc par des Marocains.

Pourquoi avez-vous décidé de créer cette chaîne de télévision?

C'est, d'abord, un vieux rêve. Puis, au-delà du rêve, c'est aussi une obligation qui, pour moi, relève de l'instinct de survie. La presse papier est en phase terminale pour des causes multiples, dont la gratuité de certains journaux, en particulier. Pour continuer à exister et à informer, il faut impérativement passer à l'audiovisuel et au digital. D'où le projet de créer cette télévision qui se veut être une chaîne généraliste, indépendante et libre. Le lancement de la diffusion est imminent. Après une période expérimentale, d'un mois et demi, nous passerons à une diffusion normale.

Comment décririez-vous vos émissions ?

En trois mots: originales, osées et professionnelles.

Quelle promesse faites-vous aux Marocains, à travers Télé Maroc?

Nous ferons de notre mieux pour leurs offrir une plateforme de débats sur tous les sujets qui les préoccupent. Nous voulons relater une image réelle du Maroc avec tous ses contrastes.

Sur quelques vidéos de l'émission "Daribat Achohra" ("Le prix de la renommée"), qui font le buzz sur internet, la journaliste/présentatrice Bouchra Ddeau pousse à bout ses invités. Quel est le concept au juste de ce genre d'émissions?

C'est un concept universel, basé sur les questions qui fâchent. Les stars et célébrités ont tendance à croire que la télévision est là pour redorer leur blason, mais il se trouve que, parfois, c'est le contraire. Ils sont alors amenés à défendre leurs choix, leurs déclarations, leur paraître ou autre en réponse à des questions plus ou moins provocantes que leur pose la journaliste. C'est sortir de l'ordinaire!









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Samia Orosemane: "Je parle des Noirs, des Blancs, des Juifs, des Arabes. Et à la fin, tout le monde rit ensemble" (ENTRETIEN)

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HUMOUR - Du 28 juin au 2 juillet, le Marrakech du Rire revient faire la part belle aux humoristes du monde entier. Comme chaque année, il laisse aussi la place aux artistes émergents. L'humoriste franco-tunisienne Samia Orosemane sera, pour la première fois, sur la scène du célèbre festival international. Remarquée après une vidéo adressée aux djihadistes suite aux attentats de Charlie Hebdo, la jeune humoriste a depuis foulé les planches des scènes internationales. Rencontre.

HuffPost Maroc: Qu'est-ce que ça vous fait de participer pour la première fois au Marrakech du Rire?

Samia Orosemane: Je suis très fière d'avoir été choisie parmi les nouveaux talents émergents. C'est quand même le festival international d'humour qui fait le plus de visites et de rencontres. Je suis vraiment très heureuse d'être là.

Vous allez présenter votre spectacle "Femme de couleurs", pouvez-vous nous en parler?

Je raconte le désespoir de ma mère le jour où je lui ai présenté un Noir pour l'épouser. Elle aurait préféré que ce soit un Tunisien, de Djerba, si possible de la famille, comme ça on aurait fait des enfants consanguins, c'est mieux (rires). Je parle de tous les combats que j'ai pu mener en tant que femme. Je parle de toutes ces difficultés que j'ai pu rencontrer et je les transforme en rires. C'est chouette, parce que chacun se reconnaît à un moment ou à un autre.

À quel public s'adresse votre spectacle ?

Pour moi, rire pour faire rire n'est pas intéressant. Je suis là pour essayer d'amener les gens à réfléchir et à changer peut-être un peu leur manière de voir les choses. Je ne dis jamais de vulgarité, je ne parle pas de sexe dans mon spectacle pour que les familles puissent venir ensemble. Parce que, dans notre culture, c'est comme ça, il n'y a pas de choses déplacées. C'est vraiment un spectacle familial, ouvert à tous les âges. Après, je me moque de tout le monde, tout le monde s'en prend plein la figure et c'est ça qui est chouette. Je parle des Noirs, des Blancs, des Juifs, des gays, des Arabes. Et à la fin, tout le monde rit ensemble. C'est ça qui est beau finalement: de voir, à la sortie de ma salle, des gens de toutes les origines, de toutes les couleurs, toutes les nationalités, toutes les confessions, qui sont tous ensemble en train de rire et de partager un bon moment.

Allez-vous adapter votre spectacle pour le festival?

Bien sûr! Il y a des petits passages que je vais rajouter avec des références au Maroc. Mais, en général, comme ce spectacle est international, il touche tout le monde, tout le monde se reconnaît à un moment ou à un autre. Et j'ai au moins un quart d'heure sur les Marocains, donc je pense que ça va aller!

Ça ne sera pas votre première au Maroc. Que pensez-vous du public marocain?

Il est génial. Il ne demande qu'à rire. Les gens me disent "mais tu n'as pas peur, quand même? Tu charries beaucoup les Marocains". Je leur réponds: "mais qui aime bien, charrie bien!" Quand on charrie nos propres parents, en tant qu'humoriste, c'est parce que ce sont les personnes qu'on aime le plus au monde. Donc si je me moque des Marocains, c'est parce que je les aime et qu'ils sont entrés dans mon coeur. Si je ne les aimais pas, je ne les toucherais pas. Puis le Maroc, c'est magique! L'accueil est incroyable, les gens sont tellement gentils, tellement agréables que c'est difficile, après, de repartir.

Pourriez-vous nous rappeler votre parcours?

Je fais de la scène depuis que j'ai 12 ans. J'ai commencé avec des ateliers-théâtre et je suis ensuite allée au conservatoire de théâtre à Paris, du 1er et du 11ème arrondissement.

Votre carrière a-t-elle été bouleversée quand vous avez porté le voile?

J'ai décidé de porter le foulard en 2002, quand j'ai rencontré mon mari qui était converti et qui m'a appris ma propre religion. Lui, c'était un convaincu. Moi, c'était en héritage. Je me suis dit: "mais maintenant plus personne ne voudra de moi" et j'ai décidé de mettre le théâtre de côté. Mais un jour, je croise une fille qui jouait la comédie et qui portait un turban et un col roulé. Ça ne l'avait pas empêchée de jouer! C'est là que j'ai compris que les barrières n'étaient que dans ma tête. Alors j'ai décidé de remonter sur scène, de raconter mon histoire, et non seulement ça a marché mais en plus, j'ai fait le tour de plein de pays. J'ai joué en Suisse, Belgique, Luxembourg, Maroc, Algérie, Sénégal, Cameroun, Gabon, Côte d'Ivoire. Je suis allée jusqu'à Montréal, à Dublin. Et là je me dis mais "waw". Si on m'avait dit, il y a quelques années que je ferais ce parcours là, je n'y aurais jamais cru.

Pensez-vous que cela peut apporter quelque chose au public?

Je mets mon voile de manière discrète, parce qu'en France, ils ne sont pas prêts à voir une femme avec un foulard sur la tête sur scène. Du coup les gens ne savent pas forcément que je suis voilée. Il y en a qui viennent voir le spectacle sans savoir et, au bout d'une demi-heure, je leur dis la vérité. Mais c'est trop tard, parce qu'ils m'aiment bien, ils ne peuvent plus s'échapper (rires). Ça bouscule un peu les préjugés et tout ce qu'on peut s'imaginer de la femme voilée. Pour eux, c'est une femme recluse, soumise, enfermée dans le fin fond de sa cuisine, qui n'a pas le droit à la parole. Et ils se rendent compte que je suis à l'opposée de ce qu'on leur propose comme image. Ça fait évoluer un peu les mentalités.

Avec qui rêveriez-vous de monter sur scène, au Marrakech du Rire ou sur une autre scène?

J'aime beaucoup Gad Elmaleh. J'aime beaucoup Mohamed Fellag aussi. Après, le top du top, même s'il n'est plus là, c'était Élie Kakou. C'est peut-être parce qu'il est Tunisien, comme moi, mais j'aurais rêvé de le rencontrer. C'était un vrai personnage, il avait un talent incroyable. Gad Elmaleh s'est beaucoup inspiré d'Élie Kakou. Il paraît même qu'il s'occupait de ses lumières quand il était débutant. C'est ce que j'ai entendu, je ne sais pas si c'est vrai mais Gad, ce serait chouette de le rencontrer. Le Marrakech du Rire sera peut-être l'occasion mais j'ai peur de me transformer en groupie, je crois que je vais rester loin, que je ne vais rien dire. Je ne sais pas faire semblant, quand je croise quelqu'un, si j'ai beaucoup de respect pour son travail, j'ai de grands yeux écarquillés devant lui.

Avez-vous déjà un autre projet de spectacle?

J'attends déjà que tout le monde voit celui-là (rires). Je m'occupe d'organiser un festival du rire dans le pays de mes parents, à Djerba, et le Marrakech du Rire est très inspirant. Je vois tout ce qu'ils ont réussi à mettre en place et j'ai l'espoir de pouvoir faire, un jour, quelque chose d'aussi beau et d'aussi grand, "inchallah"...

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Donald Trump au mur des Lamentations: la visite historique en images

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INTERNATIONAL - Le président américain s'est recueilli lundi 22 mai en milieu d'après-midi devant le mur des Lamentations, à Jérusalem, devenant le premier président américain en exercice à se rendre sur ce haut lieu du judaïsme.

Donald Trump a posé la main sur le mur et a glissé, selon la tradition, un bout de papier dans les interstices entre les pierres, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l'article. Ces papiers contiennent habituellement des prières ou des voeux.

trump jerusalem

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Le 45e président des Etats-Unis a ensuite écrit quelques mots sur un grand livre prévu à cet effet. Donald Trump s'est rendu au mur sans être accompagné d'un dirigeant israélien. La présence éventuelle d'un dirigeant israélien avait soulevé des questions avant la visite.

trump jerusalem

Elle aurait pu être interprétée comme une reconnaissance de souveraineté israélienne sur les lieux de la part des Etats-Unis alors que l'administration américaine continue de considérer que le statut diplomatique de Jérusalem reste à négocier.

Le mur des Lamentations se trouve à Jérusalem-Est, partie palestinienne dont Israël s'est emparé en 1967 et qu'il a annexée en 1980. Israël considère tout Jérusalem comme sa capitale "indivisible" tandis que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'État auquel ils aspirent.

Au mur des Lamentations, la femme et la fille de Donald Trump, Melania et Ivanka, qui est aussi sa conseillère à la Maison Blanche, se sont rendues dans la partie réservée aux femmes. Après avoir prié, Ivanka Trump, convertie au judaïsme et tout de noir vêtue, a essuyé quelques larmes.

trump jerusalem

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Avant cette visite historique sur ce site de prière le plus sacré pour les juifs, Donald Trump et sa famille avaient visité le Saint-Sépulcre, lieu le plus sacré du christianisme, également situé à Jérusalem-Est.

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Les dessous de l'agression du diplomate marocain

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DIPLOMATIE - L’affaire du diplomate marocain Mohamed Ali Khamlichi, agressé par un responsable algérien, Soufiane Mimouni, lors d'une réunion d'un comité onusien dans les Caraïbes dévoile de nouveaux détails.

Alors qu’Alger dément l’incident, des documents dont le HuffPost Maroc détient copie attestent de l’agression de Khamlichi. Il s’agit notamment du PV de police qui indique que l'ambassadeur du Maroc s’entretenait avec l’ambassadeur dominicain, lorsque le directeur général du ministère algérien des Affaires étrangères est venu se joindre à la conversation. "M. Mimouni est devenu agressif et a commencé à interpeller l'ambassadeur marocain. M. Khamlichi est alors intervenu pour demander à M. Mimouni d'arrêter d'assaillir son ambassadeur", indique le PV, qui précise que le responsable algérien, "ennuyé", a fini par administrer un coup de poing au visage de M. Khamlichi.

pv

Par ailleurs, le certificat médical délivré par le Milton Cato Memorial Hospital, où a été escorté Mohamed Ali Khamlichi, indique que ce dernier a été admis dans la salle des urgences avec un traumatisme contondant au visage. Toutefois les résultats d’examens auxquels Khamlichi a été soumis n’ont pas révélé de fracture. Des lésions au niveau des dents antérieurs ont en revanche été diagnostiquées.

"Il a été recommandé au patient d'être mis en observation (...) et ce dernier s'est vu proposer des analgésiques. Toutefois, le patient a décliné et a insisté pour sortir et être suivi dans sa chambre d'hôtel. Il a également indiqué qu'il comptait quitter sous peu le pays et qu'il serait par la suite suivi par son propre médecin pour des soins supplémentaires. Il lui a été expliqué que quitter l'hôpital et refuser les soins allaient contre l'avis médical (...) Le patient a compris mais a insisté pour quitter l'hôpital", ajoute le document émanant du Département accident et urgence de l'hôpital.

certificat médical
certificat médical

L'incident n'est pas passé inaperçu. Le porte-parole de l'ONU a qualifié de "malheureux" le fait que la réunion, pendant laquelle est survenu l'incident, ne se soit pas déroulée dans des conditions plus paisibles. “Évidemment, nous sommes présents pour assurer que les réunions se déroulent de manière pacifique. Malheureusement, ce n'est pas ce qui s'est passé dans ce cas particulier”, a t-il déclaré aux journalistes.

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Kate Moss, Heidi Klum, Bella Hadid, Kendal Jenner... Les supermodels réunis à Cannes pour soutenir les enfants syriens

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MODE - L'événement a secoué le monde de la mode ce week-end: légendes du mannequinat, stars de la mode et célébrités se sont rassemblés hier à Cannes pour assister au défilé-gala "Fashion For Relief" en faveur des enfants syriens.




Kate Moss, Heidi Klum, Bella Hadid, Kendal Jenner, Natalia Vodianova.... ont répondu à l'appel et ont ainsi défilé ensemble lors de ce gala de charité organisé en marge de la soixante-dixième édition du Festival de Cannes, auquel ont pris part un panel de personnalités de marque telles que la reine Rania de Jordanie, invitée d'honneur de l'évènement, Donatella Versace, Leonardo DiCaprio, Uma Thurman, le milliardaire britannique Sir Philip Green ou encore les anges de Victoria's Secret Jourdan Dunn et Sara Sampiano.







Moment phare de l'évènement qui s'est tenu ce dimanche 21 mai à l'aéroport Cannes-Mandelieu, le prix décerné à la reine Rania de Jordanie pour son engagement auprès des femmes et des enfants. L'épouse du roi Abdallah II est apparue en robe blanche Givenchy Haute Couture par Riccardo Tisci.




Autre présence remarquée, celle de Antonio Banderas qui a signé sur le podium un passage très "Caliente". L'acteur d'origine espagnole n'a pas manqué d'enflammer le catwalk avec ses talents de toréador.






Destiné à recueillir des fonds pour la fondation "Save the Children" afin de fournir de la nourriture, de l'aide et des abris aux enfants touchés par le conflit syrien, le gala de charité met en lumière la crise humanitaire urgente que connait la région.

Naomi Campbell, qui fête aujourd'hui ses 47 printemps, a présenté lors de cette rencontre sa collection de t-shirts "Child at Heart" réalisés en collaboration avec la marque Diesel et Nicola Formichetti. Après le show, les modèles ont rejoint les convives pour profiter d'un dîner marqué par les performances de Lauryn Hill.

Fondé en 2005 par la modèle et activiste Naomi Campbell, Fashion For Relief est une fondation dédiée à la sensibilisation aux enjeux mondiaux, dont le virus Ebola et les catastrophes naturelles telles que le tsunami japonais de 2011 et l'ouragan Katrina en 2005. En février, le top britannique a visité le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie, qui abrite plus de 80.000 réfugiés syriens.








Pour la bonne cause, Kate Moss a de nouveau arpenté le podium après 4 ans d'absence.




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Travaillant ensemble, des étudiants marocains et français distingués par le Challenge de l'entrepreneuriat

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DISTINCTIONS - Pour la première fois, un challenge franco-marocain de l'entrepreneuriat a été organisé au Maroc les 19 et 20 mai, par l’Ambassade de France au Maroc, l’Institut français du Maroc, France Alumni Maroc et Emlyon business school. 40 étudiants marocains et français ont participé au concours. Trois équipes ont été récompensées, ce 20 mai, au Four Seasons Hôtel de Casablanca.

8 équipes de 40 étudiants étaient en lice pour ce nouveau prix. L’équipe Énergies renouvelables et distribution a tiré son épingle du jeu avec son projet Smart Lighiting Grid, permettant une gestion verte de l'éclairage public de la ville de Larache, dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Judite Ferreira de l’Emlyon, Ilyas Rahhali de l’École Mohammadia d'ingénieurs, Guillaume Larieu des Arts et Métiers, Sakina Filali de l’École nationale supérieure d'électricité et mécanique ont été accompagnés par la doctorante CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche) Mariam Ait Ou Kharraz. Ils ont remporté un chèque de 40.000 DH par l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles, des lots de coaching par la société Numa. La BMCE Bank a également offert un ordinateur portable à chaque gagnant.

remise des prix

Le deuxième prix a été remis à l’équipe Formation des jeunes et numérique pour leur projet Tkonikta, une plateforme de formation des jeunes au numérique et sa mise en relation avec les entreprises. Dans l'équipe, Myriam Delbreil de l'école Audencia, Mohamed Amine El Jamali de l’EMI, Arnaud Coutin de l’Insa Lyon, Youmn Mahzoul de l’École nationale de commerce et de gestion de Casablanca ont travaillé ensemble, encadrés par la doctorante CIFRE Sajida Zouarhi. Ils ont reçu un chèque de 20.000 DH et des lots de coaching.

Enfin, la dernière équipe à s'être distinguée est l'équipe Villes durables II. Lisa Méléard d’Audencia/Centrale Nantes, Reda Ouhamma de l’école Polytechnique, Fatima-Azzahra Fahmi de l’ENSMR et Marouane Saghir de l’École nationale supérieure d'informatique et d'analyse des systèmes, encadrés par le doctorant CIFRE Thibault Goulvent, ont mis en place le projet Dima Vert pour la gestion des bio déchets et leur transformation en composte éco-responsable. Ils ont reçu des lots de coaching.

Les membres du jury final ont échangé sur les écosystèmes de l’entrepreneuriat, une table ronde animée par Hanaa Foulani. Aussi plusieurs accords de partenariats entre l’Emlyon business school et Philips, et entre l’IRESEN et l’École Polytechnique ont été signés.

Travailler ensemble sur l'innovation

Le Challenge franco-marocain de l'entrepreneuriat a été lancé pour permettre à des jeunes de travailler ensemble sur l'innovation.
"Cette première édition a pour objectifs de renforcer les interactions entre le monde économique, les établissements supérieurs de formation et le monde de la recherche tout en consolidant le lien qui existe entre la France et le Maroc", expliquent les organisateurs.

Les 32 étudiants, venus d’écoles d’ingénieurs et de commerce marocaines et françaises ont été dispersés dans 8 équipes de 5. Pendant deux jours, ils ont été accompagnés par des doctorants du programme CIFRE pour la création d'un projet d'entreprise, répondant à des besoins du Maroc ou de l'Afrique dans une perspective "durable". Ils ont pu choisir entre 6 thématiques: Villes durables, Energies renouvelables et distribution, Nouveaux services à la personne, Transports d’avenir, Formation des jeunes et numérique, et Développement social.

Un mois plus tôt, les équipes sont entrées en contact pour poser les bases de leur projet, avant de se rencontrer les 19 et 20 mai, au campus casablancais de l’Emlyon business school pour le finaliser grâce à des ateliers et des sessions de travail avec des coachs.

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Cette fillette atteint 11/10 sur l'échelle de Beyoncé de la confiance en soi

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INSOLITE - Khloe Densmore ne doute de rien, et espérons que cette vidéo lui servira de piqûre de rappel dans quelques années si elle envisage de prendre rendez-vous chez le chirurgien esthétique.

Cette Californienne âgée de six ans a été surprise par son grand frère Kyle quelques instants après avoir utilisé le maquillage de sa mère. Le jeune homme qui tentait de piéger sa petite sœur en lui demandant ce qu'elle avait sur le visage est surpris par la réponse formulée par la petite fille, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article.

La vidéo où la fillette apparaît filmée par son frère a déjà été partagée plus de 38.000 fois, rien que sur Twitter. "J'aimerais que tout le monde ait la même confiance en soi que ma sœur de six ans", écrit-il sur le réseau social. Espérons surtout que cette confiance ne quittera pas sa sœur à l'arrivée de l'adolescence...

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Les réfugiés syriens entre le Maroc et l'Algérie pris dans une tempête de sable

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RÉFUGIÉS - Plus d'un mois après leur arrivée à la frontière maroco-algérienne, une quarantaine de réfugiés syriens sont toujours coincés dans la zone tampon près de Figuig.

Dans une vidéo partagée ce week-end sur les réseaux sociaux, on voit une partie du groupe, dont de jeunes enfants, pris dans une tempête de sable qui fait s'envoler leur tentes de fortune faites de draps et de bouts de bois.




"Les tempêtes de sable mais aussi de cailloux sont fréquentes dans cette zone", explique au HuffPost Maroc Boubker Largou, président de l'Observatoire marocain des droits humains (OMDH), lui-même originaire de la région. "C'est sans compter les pics de chaleur très difficiles à supporter, notamment entre 11h et 13h, où il fait entre 42 et 43°C", s'alarme-t-il.

Des associations locales parviennent tout de même à amener de temps en temps de l'eau, de la nourriture et des médicaments au groupe de réfugiés. "La population de Figuig peut leur venir en aide, mais l'aide extérieure est impossible, en raison des multiples contrôles de police et barrages de sécurité", indique-t-il.

Selon lui, les pourparlers avec les autorités marocaines, mais également algériennes, sont en cours pour trouver une solution à cette crise. Des pays européens dans lesquels les réfugiés syriens auraient de la famille ont également été contactés afin de favoriser le regroupement familial.

Selon le représentant du Haut commissariat des Nations unies (HCR) au Maroc, Jean-Paul Cavalieri, une douzaine de personnes ont de la famille au Maroc. "Les autorités marocaines ont accepté de considérer la réunification des familles", nous explique-t-il. "Via les procédures légales en vigueur, leur requête sera examinée et traitée et ils devraient pouvoir obtenir des visas si les conditions sont remplies".

Pour les autres, l'affaire est plus complexe. Le bureau du HCR à Rabat est en contact avec celui d'Alger pour tenter de trouver une solution. "Nous espérons qu'il y aura des avancées des deux côtés", indique M. Cavalieri. Concernant les discussions avec d'autres pays européens, ce dernier ne veut pas en dire plus, "par respect pour ces personnes et pour les pays concernés".

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Thomas Pesquet a partagé de nouvelles photos du Maroc vu de l'espace (PHOTOS)

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ESPACE - L'astronaute français Thomas Pesquet, en mission dans l'espace depuis novembre 2016, partage des photos du monde vu depuis la Station Spatiale Internationale (ISS). Après Agadir, Casablanca et le désert, l'astronaute a publié de nouvelles photos du Maroc sur Twitter.

Ce matin, Thomas Pesquet a tenu à montrer les "confins du Maroc", près de Merzouga.




Début mai, c'est le port de Jorf Lasfar, situé à 17 km d’El Jadida, qui était mis en avant. "La taille et la rigueur géométrique des complexes industriels attirent souvent l'œil..." soulignait l'astronaute face à l'un des plus grands sites minéraliers d'Afrique.





Mais si depuis la Station Spatiale Internationale, Thomas Pesquet a la plus belle vue du monde, il est aussi le mieux placé pour voir sa destruction. Le 18 mai dernier, il partageait une photo de Homs, en Syrie, déchirée par la guerre. "Oui, la folie meurtrière des hommes se voit même de l’espace", ajoutait l'astronaute.




Thomas Pesquet fait partie de la mission Proxima et doit réaliser 62 expériences scientifiques à bord de l'ISS. Son retour sur la terre ferme, initialement prévu le 15 mai dernier, se fera le 2 juin.

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Casablanca: 10 créateurs marocains exposent leurs travaux design chez Prestigia (PHOTOS)

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EXPOSITION - Après "Hassan El Glaoui", "Mille et une broderies du Maroc" et "L'art traditionnel rural au Maroc", la galerie de l'immobilier Prestigia Anfa, installée depuis 2015 à Casablanca, accueille en ce moment une quatrième exposition. Jusqu'au 27 mai, dix créateurs marocains, confirmés ou talents en devenir, exposent leurs travaux contemporains dans cette galerie affiliée au groupe Addoha.

Il s'agit de Amina Agueznay (artiste créateur), Karim Alaoui (sculpteur d’art), Omar Benjelloun (maître cirier), Rita Benmakhlouf Andaloussi (créatrice de mobilier), Abdelkader Bergari (sculpteur d’art), Reda Bouamrani (architecte d’intérieur designer), Ahmed Hajoubi (artiste plasticien), Soumya Jalal (tisseuse d’art), Abdesslam Lahrach (artiste plasticien) et Najim & Othman Workshop (créateurs de mobilier).

C'est Sofia Benbrahim, luxury expert et curatrice de l’événement, qui s'est chargée de les "shortlister".

Au total, une quarantaine d'oeuvres et de créations d’art, dont des statues, sculptures, meubles, luminaires, sont présentées. La disposition des travaux, elle, a été confiée à l'architecte d’intérieur Zineb El Amrani. Découvrez une partie de ces oeuvres en images.



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Le Wydad et le Raja unis dans le deuil suite à la disparition de l'entraîneur Oscar Fulloné

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DÉCÈS - Ce matin, l'ancien joueur de foot argentin, Oscar Fulloné, est mort à l'âge de 78 ans. Après sa carrière de footballeur, il était devenu entraîneur pour de nombreux clubs marocains, notamment les clubs casablancais du Wydad du Raja. Les deux clubs ennemis de la ville blanche sont, aujourd'hui, unis dans le deuil.





Oscar Fulloné avait entraîné les deux clubs et s'était distingué à plusieurs reprises en menant leurs joueurs vers la victoire. Entre 1998 et 2000, il est alors entraîneur au Raja et remporte le Championnat du Maroc, la Ligue des Champions de la CAF et la Supercoupe d'Afrique la même année (1999). De 2002 à 2003, il rejoint le Wydad où il rapporte la Coupe du Trône du Maroc et la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes (2002). Deux ans après, il retourne au Raja (2005-2006) où il amène ses joueurs sur le trône de la Ligue des Champions arabes (2006). Puis il finit par retourner au Wydad quelques mois en 2008: les joueurs arriveront en finale de la Ligue des Champions arabes.

Oscar Fulloné a aussi eu l'occasion d'entraîner d'autres clubs marocains. Parmi eux, le Maghreb de Fès (2007) et le KAC de Kénitra (2009-2010).

Consultant chez Radiomars

Depuis quelques mois, l'ex-entraîneur était devenu consultant pour Radiomars. Lino Bacco, co-fondateur de la radio a confirmé son décès.




La radio a aussi tenu à adresser un message à toute sa famille. "En cette douloureuse circonstance, toute la famille de Radiomars, dont Fullone faisait partie, présente ses plus sincères condoléances aux proches du défunt."

La radio a par ailleurs annoncé que La Fédération Royale Marocaine de Football prendrait "totalement en charge les funérailles".

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Laurent Ruquier défend Vanessa Burggraf et accuse Najat Vallaud-Belkacem d'avoir monté "un coup politique"

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MÉDIAS - C'est une séquence qui restera longtemps dans l'histoire de la télévision. D'autant qu'elle n'est pas encore close. Samedi 20 mai, dans "On n'est pas couché" sur France 2, Vanessa Burggraf a attaqué Najat Vallaud-Belkacem en relayant une "Fake News." La chroniqueuse a imputé à l'ancienne ministre une réforme - polémique - de l'orthographe, pourtant rédigée en 1990 et appliquée par les éditeurs de manuels scolaires en 2016.

Le relaie d'une fausse information qui a provoqué l'agacement et le rire jaune de l'ancienne porte-parole du gouvernement (comme vous pouvez le voir ci-dessous) et qui a entraîné de nombreuses moqueries sur les réseaux sociaux. Il faut dire que la "Fake News" a longtemps été relayée dans le but de nuire à Najat Vallaud-Belkacem.



Deux jours plus tard, et alors que la séquence continue d'être partagée sur les réseaux sociaux, Laurent Ruquier prend la défense de sa chroniqueuse, expliquant qu'elle n'a pas relayé de "Fake News" et accusant l'ancienne ministre d'avoir "monté un coup politique".

Ruquier relaie lui aussi de fausses informations

"C'est un fait: il y a eu une réforme de l'orthographe appliquée dans les écoles. Simplement, Najat Vallaud-Belkacem n'avait pas pris l'initiative de cette réforme. Sauf que cette réforme est passée lorsqu'elle était ministre de l'Éducation", explique-t-il au Figaro Télé avant de lancer: "la seule fake news, c'est de dire que Vanessa Burggraf a fait des fake news."

Seulement, affirmer que Najat Vallaud-Belkacem a un lien quelconque avec ces mesures orthographiques est également se faire le relais de fausses informations, publiées notamment sur le site du journal Marianne à travers un blog intitulé: "Oui, le ministère de l'Éducation nationale a bien imposé la réforme de l'orthographe." Dans cette tribune, l'auteur s'appuie sur les suppositions d'une enquête d'Arrêt sur image pour expliquer que l'application de ses règles - établies en 1990 - viendrait d'une "demande" du Conseil supérieur des programmes. Sans avancer de preuves.

"Pas de Fakes news" donc pour Laurent Ruquier? Le 13 février 2016, l'animateur se montrait pourtant moins tendre avec ceux qui colportaient ce genre d'informations pour nuire à la ministre.




Ruquier accuse Vallaud-Belkacem de "coup politique"

Mais, ce lundi 22 mai, l'animateur ne s'est pas uniquement employé à défendre sa chroniqueuse, attaquée depuis son apparition dans le talk show. Il a également accusé Najat Vallaud-Belkacem, d'avoir monté "un coup politique."

"Elle a bien ameuté tout le monde, sur les réseaux sociaux, ses amis journalistes à Libération... Elle a bien réussi son coup. Je ne suis pas sûr que cela lui réussira dans les urnes", explique-t-il en pointant la situation "fragile" de l'ancienne ministre "pas sûre d'être à nouveau députée".

Sur son site internet, Libération a répondu, avec humour, aux accusations de l'animateur du service public. "Oui, nous faisons partie d'un coup politique monté par Najat Vallaud-Belkacem contre Vanessa Burggraf. Croisons les doigts pour que jamais ne soit découvert ce mail que nous avait adressé l'ancienne ministre de l'Education nationale, dès mardi dernier: 'Salut les poteaux je me fais la Burggraf samedi, petite manip tranquillou, allez bises et à demain pour des pintes et décider ce que vous écrirez la semaine prochaine ;-).'"

De son côté, Vanessa Burggraf, assurée d'être présente la saison prochaine, assume et ne parle pas non plus de "fausse information": "Si j'ai commis une erreur, elle relève de l'imprécision. Je n'ai pas souligné que cette réforme de l'orthographe datait de 1990 et je lui en ai fait endosser la paternité. Mea culpa. Mais je maintiens ce que j'ai dit: Najat Vallaud-Belkacem était alors ministre de l'Education nationale quand la réforme est passée", explique-t-elle dans l'Obs.

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Les "femmes mulets" et le partage de l'héritage

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SOCIÉTÉ - Je ne sais pas pour vous, mais moi, à chaque fois que je vois les femmes mulets, j'ai envie de pleurer et de hurler. La vue de ces femmes qui ont renoncé à leur statut d'êtres humains pour devenir des bêtes de somme afin de transporter, cassées en deux, des marchandises de contrebande, m'est insupportable.

Elles ne se transforment pas en mulets pour le plaisir masochiste de porter des charges lourdes, de souffrir de la chaleur ou du froid quand il faut attendre longtemps pour emprunter l'étroit passage que leur réservent les autorités frontalières. Elles le font pour faire face, en l'absence d'alternatives plus dignes, aux exigences de la vie quotidienne, autrement dit, pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

À cause de cette transformation, elles prennent le risque de mourir étouffées ou écrasées en cas de bousculade comme cela est arrivé récemment. Comment un pays responsable peut-il permettre une telle déchéance sans parler de la tolérance flagrante envers la contrebande? N'y a-t-il pas d'autres solutions pour créer des emplois qui mettront ces femmes à l'abri d'une telle exploitation?

Les femmes mulets subissent donc ces différentes affres pour survivre parce que souvent elles n'ont personne pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, parents et enfants compris.

La cause de cette nécessité se trouve dans la mutation sociétale, elle-même conséquence de la complexification de la vie moderne. Les hommes ne peuvent plus, seuls, quand ils travaillent, subvenir à ces exigences, comme c'était le cas dans le passé. Les femmes sont alors dans l'obligation de contribuer aux charges du foyer. La situation se complique en cas de chômage du conjoint ou de son absence car elles se trouvent face, sans aide, aux besoins des enfants, des parents ou des deux à la fois.

Elles sont donc une force de travail et jouent un rôle social et économique conséquent. Cette situation me mène à en évoquer une autre, celle du partage de l'héritage. Ce parallèle, qui peut sembler incongru, s'impose car la contribution aux charges du foyer et le partage de l'héritage font tous deux partie de la gestion du patrimoine.

La vie quotidienne nous montre que la charge économique de la femme évolue alors que les règles successorales restent figées dans leur inégalité, basée sur le sexe. Dans ce contexte, dites-moi je vous prie comment faire comprendre et admettre à la femme mulet qu'en cas d'héritage, son frère qu'elle prend en charge, recevra le double de sa part?

Il est vrai que concernant les règles de l'héritage, les femmes mulets sont un cas extrême mais les autres femmes ne sont pas en reste car elles jouent également un rôle économique et social. Par conséquent, elles subissent tout autant l'inadéquation de ces règles du fait que, soit elles participent aux dépenses du foyer, soit elles les prennent totalement en charge.

Les règles successorales actuelles font fi de la nouvelle réalité sociétale et contribuent, en continuant à discriminer les femmes, à leur paupérisation.

Un pays qui a l'ambition d'émerger doit veiller à l'équité au sein de sa population dont la moitié est constituée de femmes. Ce n'est qu'ainsi que ces dernières seront rétablies dans un statut de citoyennes au lieu de rester dans celui de bêtes de somme.

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Les recettes de l'IS renflouent les caisses du Trésor

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IMPÔTS - L'état des Finances publiques a affiché une bonne santé au cours du premier trimestre 2017. En effet, selon le dernier rapport de la Direction de la politique économique générale (DPEG), les recettes ordinaires se sont raffermies de 6,6% pour s’établir à 58,9 milliards de dirhams.

À l’origine, une progression des recettes fiscales. Celles-ci se sont appréciées de 8,7% par rapport à fin mars 2016 pour atteindre 56,7 milliards de dirhams. Cette amélioration s’explique, essentiellement, par le bon comportement des recettes des impôts directs, ainsi que de celles des impôts indirects.

Dans le détail, les recettes des impôts directs ont augmenté par rapport à fin mars 2016 de 14,1% pour s’établir à 28,7 milliards de dirhams. C’est essentiellement l’IS qui a contribué aux recettes du Trésor pour 17,8 milliards de dirhams, un chiffre en hausse de 19,7%. Il faut dire que les campagnes de contrôle ont été renforcées au point que le patronat a dénoncé "le racket fiscal" de la Direction général des impôts.

Quant aux recettes de l’IR, elles ont atteint 10,4 milliards de dirhams, soit une progression de 5,3%. De leur côté, les recettes des impôts indirects ont augmenté, par rapport à fin mars 2016, de 6,8% pour atteindre 20,4 milliards de dirhams. Cette hausse a été occasionnée par le raffermissement des recettes de la TVA, ainsi que celles des TIC.

Pour leur part, les recettes de TVA ont grimpé de 9% pour avoisiner 14 milliards de dirhams.
En revanche, les recettes non fiscales ont reculé de 38% pour s’établir à 1,8 milliard de dirhams à fin mars 2017. En cause, la baisse des recettes issues des dons reçus des pays du CCG (Conseil de coopération du Golfe) de 76,5% à 213 millions de dirhams et des recettes en atténuation des dépenses de la dette de 84,9% à 116 millions de dirhams.

Si le rapport fait état d'une amélioration des recettes, il mentionne aussi une maîtrise du déficit budgétaire. En effet, la situation des charges et ressources du Trésor à fin mars dernier fait ressortir un déficit budgétaire de 7 milliards de dirhams contre 12,7 milliards l’année dernière, soit une atténuation de 5,7 milliards de dirhams ou de 44,6%.

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USFP: Les anti-Lachgar baissent les bras

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ÉLECTION - Driss Lachgar a été réélu dimanche à la tête de l’USFP. Rien de plus normal puisqu’il était unique candidat à sa propre succession. Il a recueilli 1.044 voix sur un total 1.202, soit 86,85% des suffrages.

Respect de l’issue du scrutin oblige, les anti-Lachgar, en l’occurrence les dix membres du bureau politique qui avaient dénoncé le recul qu’a connu le parti depuis qu’il est piloté par Driss Lachgar, ont fini par baisser les bras.

Pas de scission

Contacté par le HuffPost Maroc, Abdelkbir Tabih, membre du bureau politique, affirme que le débat est clos. Autrement dit, il ne faudra pas s’attendre à ce que le paysage politique voit la naissance d’un nouveau parti formé notamment par les 10 membres contestataires. Abdelkbir Tabih le dit clairement : "Nous ne sommes pas dans cette optique même si le congrès national qui s’est tenu ce week-end ne nous a pas donné raison", dit-il.

Interrogé sur l’éventualité des protestataires de démissionner du parti de la rose, Tabih assure ne pas disposer d’information. L’on sait toutefois que les anti-Lachgar attendent la réunion du Conseil national qui va arrêter la stratégie des cinq prochaines années et élire le nouveau bureau politique.

Lachgar confiant

Pour Driss Lachgar, les valeurs démocratiques de l’USFP se sont traduites par le score qu’il a obtenu. C’est ce qu’il a déclaré à l’issue de sa reconduction hier, dimanche. En dépit des critiques des membres du bureau politique, Lachar a estimé que ce congrès donne un nouveau départ pour les socialistes.

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Jamel Debbouze invite ses fans à parodier l'affiche de son nouveau spectacle

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PARODIE - Alors que le Marrakech du Rire approche à grand pas, Jamel muscle sa communication sur Twitter pour son prochain spectacle, "Maintenant ou Jamel". Très actif sur les réseaux sociaux, il a lancé vendredi un défi à ses fans pour leur permettre de gagner des places pour le Marrakech du Rire et pour son one-man-show à La Cigale.







La compétition consiste à créer une parodie de l'affiche de son nouveau spectacle "Maintenant ou Jamel" qu'il jouera à La Cigale pendant tout le mois de décembre, mais également dans plusieurs autres salles en France à partir d'octobre prochain. Les fans de Jamel les plus créatifs pourront lui envoyer leurs affiches jusqu'au 18 juin.

Les internautes ont vite réagi au post de l'humoriste et ont usé de leurs talents sur Photoshop pour imaginer tous les détournements possibles pour l'affiche du spectacle. L'image de Jamel accroché à une horloge les a beaucoup inspirés et en deux jours, l'humoriste a reçu près de 200 réponses. Jamel Debbouze prend aussi le temps de retweeter ses parodies préférées ce qui a l'air d'avoir motivé davantage ses abonnés.




























Après 6 ans d'absence, Jamel revient donc en force avec une tournée dans toute la France pour son nouveau one man show. On ignore pour l'instant si l'humoriste présentera son nouveau spectacle au Maroc.

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Chrétiens du Maroc: Les nouveaux convertis en quête de reconnaissance

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LIBERTÉS RELIGIEUSES- "Les chrétiens du Maroc ignorent-ils pourquoi "Daech" a été fondé". Tel est l’intitulé choc du billet écrit par le directeur de publication d’Al Ousboue, Mustapha Alaoui, et publié le 6 mai dernier, qui attise la colère des chrétiens du Maroc. Leur coordination vient de réagir dans un communiqué dans lequel elle demande au journal et à son directeur de publication des excuses. "Nous dénonçons de toutes nos forces les propos contenus dans l’écrit de Mustapha Alaoui. Nous lui avons envoyé une lettre, ce week-end, via l’adresse e-mail du journal. Mais nous n’avons reçu aucune réponse", déclare au HuffPost Maroc le coordinateur des chrétiens du Maroc, Mustapha Soussi.

La goutte d'eau qui fait déborder le vase

Si la demande de cette coordination ne suscite pas la réaction escomptée, elle n’hésitera pas à recourir à la justice. "Nous porterons plainte, si nous n’obtenons pas des excuses. Les propos de Mustapha Alaoui relèvent, pour nous, de l’incitation au terrorisme", tranche le coordinateur.

Après avoir décidé de sortir de l’ombre, les chrétiens du Maroc craignent, à présent, de faire l’objet d’une chasse aux sorcières. Ils ont déposé auprès du chef de gouvernement un mémorandum dans lequel ils revendiquent "leurs droits légitimes". "Que le journaliste Mustapha Alaoui écrive dans son article que "Daech" a été créé pour ceux-là, les chrétiens du Maroc, et que ces derniers doivent être tués et enterrés aux alentours des cimetières chrétiens du Maroc, c’est très grave et indigne d’un journal qui se veut national et indépendant", fustige la coordination dans son communiqué.

Pas d’excuses en vue

Suite à ce communiqué, le HuffPost Maroc a pris contact avec le journal pour connaitre sa position, mais ce dernier n’a pas donné suite. Toutefois, nous avons appris que le directeur de publication ne compte pas présenter des excuses aux chrétiens du Maroc. "Mustapha Alaoui ne s’excusera pas, parce qu’il est convaincu du bien fondé de sa position", déclare au HuffPost Maroc, le politologue Mustapha Sehimi. Ce dernier, qui avait publié il y a quelques semaines, sur le journal Akhbar Al Yaoum, une analyse dans laquelle il décortique la situation actuelle des chrétiens du Maroc, explique que son collègue Mustapha Alaoui a écrit son article pour y réagir. Les deux hommes ne partagent pas la même vision de la situation. "J’ai eu Mustapha Alaoui au téléphone à ce propos. Il est convaincu par sa position qui peut être qualifiée d’excessive. Mais il est en droit de le faire, comme c’est le droit des chrétiens du Maroc de la réfuter", estime-t-il.

Le fond du problème: la conversion

Pour Mustapha Sehimi, l’important est d’instaurer un vrai débat sur le sujet du statut des nouveaux chrétiens du Maroc. "Le statut des Marocains chrétiens de souche ne pose pas problème, puisque le Maroc reconnait la liberté de culte à travers la constitution et le souverain en est garant. Par contre, les Marocains musulmans qui décident de se convertir au christianisme ne sont plus légalement musulmans. Et c’est là où réside le problème", souligne Mustapha Sehimi.

Entre 5.000 et 6.000 Marocains se sont convertis au christianisme, mais leur choix religieux n’est pas reconnu. Ils se retrouvent ainsi face à de nombreux problèmes, dont l’héritage et la garde d’enfants en cas de divorce. "Il faut donc adapter leur ancien statut de Marocain musulman à leur nouvelle situation de Marocain non musulman", explique M. Sehimi. Et de légitimer l’urgence d’ouvrir un débat national sur le sujet. "Ce débat est primordial. Il devrait être pris en charge, d’abord par l’ensemble de la société. Ensuite, pour sa déclinaison, il faut qu’il soit nourri par le tissu associatif et par les partis politiques, et qu’il donne lieu à une délibération nationale au sein du parlement", recommande le politologue.

Entre apostasie et prosélytisme

Mais pour arriver à instaurer ce débat, il faudra préparer le terrain. Car si la loi est claire, elle ne semble pas l’être vraiment dans les mentalités. Mustapha Sehimi souligne ainsi que la loi marocaine ne condamne pas l’apostasie, contrairement à ce que l’on croit. "Le code pénal marocain ne condamne pas l’apostasie mais le prosélytisme comme instrument visant à "ébranler la foi" (...) Si le problème du statut peut être réglé, la société, elle, n'est pas prête d’accepter la conversion", tient à préciser le politologue.

Et d’ajouter que la société s’est "un peu crispée du fait de l’équation identitaire qui se pose en occident". Pour M. Sehimi, "c’est l’occident qui amène les sociétés musulmanes à être rigides (…) Le phénomène de l’islamophobie a fini par créer l’islamophilie combattante et militante".

Embarras politico-religieux

Si la société n’est pas prête, les institutions qui la représentent ne le sont pas non plus. Mustapha Sehimi cite, en exemple, une fatwa qui avait été émise autour de la question en 2016 par le conseil supérieur des Oulémas, mais dont "la diffusion a été très contrôlée". "À ce sujet, en novembre 2016, le ministre des Affaires islamiques et des Habous, en réponse à une question orale au parlement, a expliqué que ce n’était pas une fatwa émanant du conseil supérieur des Oulémas, mais l’avis de 6 membres de ce conseil", souligne M. Sehimi. Et de préciser que "contrairement à un simple avis, la fatwa représente un décret d’interprétation normative qui s’applique dans le droit marocain".

Pour le politologue, la liberté de conscience n’arrive pas à se frayer un chemin au Maroc. "Dans l’avant dernier projet de la constitution 2011, le PJD a menacé de voter contre le texte si cette liberté y est reconnue", dit-il.

Face aux engagements multiples qu’entretient le Maroc avec ses partenaires étrangers, les organisations mondiales, dont les Nations unies, c’est une impasse qui s’annonce. "On se retrouve coincés dans une situation où, d’un côté, nous avons les engagements du Maroc vis-à-vis de l’universalité des droits et, d’un autre côté, la société qui ne suit pas", constate-t-il.

Toutefois, en janvier 2016 à Marrakech s’est tenue une conférence internationale sur les minorités religieuses. L'événement avait plaidé pour l’adoption de leurs droits. Un pas positif, selon le politologue pour qui la tenue de cet événement au Maroc "ouvre des pistes pour la protection du statut des convertis".

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