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Le gala du Marrakech du Rire "Jamel et ses amis" sera diffusé le 12 juillet sur M6

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TÉLÉVISION - Ceux qui n'ont pas pu assister au Marrakech du Rire pourront, comme chaque année, s'offrir une séance de rattrapage grâce à la diffusion du gala "Jamel et ses amis" sur M6. Pour donner aux téléspectateurs un avant-goût de leur soirée télévisée, la chaîne française a dévoilé la bande-annonce du gala:



"Pour la septième édition du Marrakech du Rire, Jamel a décidé de vous en offrir encore plus", souligne la chaîne. On retrouvera Ary Abittan, Chantal Ladesou, Bruno Salomone, Elie Semoun, Gad Elmaleh, Kevin Razy, Nadia Roz, mais aussi, les invités Kad Merad, Omar Sy, Jeff Panacloc, Karine Le Marchand... aux côtés de Paul Taylor, Rachid Badouri, Booder, Wahid, Paul Séré ou encore Alban Ivanov.

Pour faire patienter le public...

En attendant la diffusion, Jamel avait déjà adressé un message au public, en compagnie de Fatsah, le comédien "technicien préféré" du gala.



Le Marrakech du Rire n'avait pas non plus manqué de mettre le public dans le bain, avec une petite blague...



"Plus de rythme, plus de vannes et plus d'invités surprise", a assuré M6 dans sa bande annonce. Rendez-vous le 12 juillet à 21h heure française (20h, heure locale) pour découvrir la 7e édition du Marrakech du Rire.

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Un illustrateur français d'origine marocaine tient un carnet de voyage plein d'humour du Maroc

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DESSINS - Rakidd, Rachid Sguini de son vrai nom, est un auteur-illustrateur français d'origine marocaine. En vacances au Maroc, il en profite pour tenir, pour la première fois, un carnet de voyage empreint d'humour pour faire découvrir le Maroc autrement à ses 35.000 abonnés.

Installé en France, Rakidd est un MRE ou un "vacancier", comme il le souligne. S'il vient voir assez souvent sa famille à Khénifra et dans les campagnes environnantes, à Jnan Mass, il dit avoir réellement découvert son pays d'origine en l'arpentant à l'âge adulte. Revenu passer ses vacances dans le royaume, il a été, cette année, inspiré dès son arrivée à l'aéroport.

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"Le carnet est né un peu par hasard. J’aime partager avec mes abonnés mes expériences, mon vécu toujours avec une petite pointe d’humour et de nostalgie. Et évidement, les vacances au Maroc se prêtent facilement à ça. J’avais déjà fait plusieurs dessins sur le Maroc qui avaient bien fonctionné. Beaucoup de MRE suivent ma page, on a donc tous des références communes. Et c’est aussi une autre façon de voir le Maroc, peut-être plus authentique, loin des guides touristiques", raconte-t-il au HuffPost Maroc.

Dans le deuxième épisode de son carnet de voyage, partagé le 8 juillet, Rakidd revient sur un phénomène qui impressionne de nombreux touristes: l'engouement des Marocains pour "La Vache qui Rit".

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Maniant la dérision dans ses oeuvres comme sur les réseaux sociaux, le dessinateur interpelle l'animateur franco-marocain Ali Baddou, dès le premier épisode de son carnet de voyage.




Un clin d'oeil au documentaire "Le Maroc vu du ciel de Yann-Arthus Bertrand, auquel Ali Baddou avait prêté sa voix pour commenter les images. "C’est clairement une boutade", confirme Rakidd. "J’avais beaucoup aimé "Le Maroc vu du ciel", comme tout le monde, je suppose. J’avais envie de montrer le Maroc vu de Rakidd", ajoute l'illustrateur".

"Dans le prochain épisode, je vais parler des montagnes de l’Atlas, du Tamazight et de mon petit séjour loin de tout. Une facette que le touriste ne verra probablement jamais, mais pourtant si enrichissante… Ensuite, je vais faire un road trip avec des amis, on verra dans quelle ville ça nous conduira".

Leïla Alaoui ou Mohcine Fikri, de précédents dessins consacrés au Maroc

S'il est originaire du Maroc, Rakidd n'en fait pas pour autant son sujet principal. "N’étant pas sur place, j’ai peur que mon jugement soit faussé, peur de parler sans connaître la réalité du terrain. Comme pour ce qui se passe dans le Rif en ce moment", dit-il. L'illustrateur préfère alors aborder des sujets drôles et légers, comme les chewing-gums Flash, le voyage en voiture entre la France et le Maroc ou encore la façon de nommer certains fruits selon les régions.

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Mais Rakidd prend tout de même son crayon pour chroniquer certains événements plus graves, à l'instar de la disparition de la photographe Leila Alaoui ou encore la tragique fin de Mohcine Fikri. "L’histoire m’avait touché", dit-il.

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Un conte pour l'Institut du Monde Arabe

Avec le trait enfantin de ses dessins, on n'est pas surpris d'apprendre que Rakidd a toujours voulu réaliser des contes pour enfants, "avec une petite morale perceptible par les parents". Un souhait réalisé grâce à l'Institut du Monde Arabe (IMA). Pour l'exposition "Aventuriers des mers, de Sindbad à Marco Polo", tenue de novembre 2016 à février 2017 à l'IMA, à Paris, Rakidd a ainsi réalisé un conte vidéo: "L’histoire d’Azaghar le premier marin".



"J’espère pouvoir en écrire d’autres assez rapidement", confie l'illustrateur qui s'est découvert une nouvelle passion. En attendant, il a sorti son premier livre, "Le monde de Rakidd" et prépare une exposition avec des dessins plus personnels. "Restez dans le coin, je pourrais vous surprendre…"

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Une aide de 3,6 millions de dirhams pour rénover le cinéma Le Colisée à Rabat

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CINÉMA - Le Centre cinématographique marocain (CCM) a accordé une aide de 3,6 millions de dirhams pour la numérisation et la modernisation du cinéma "Le Colisée" à Rabat, fermé depuis plusieurs années.

Dans un communiqué, le Centre dirigé par Sarim Fassi Firhi annonce que la commission d’aide à la numérisation, à la modernisation et à la création des salles de cinéma s’est réunie le 6 juillet pour statuer sur les dossiers éligibles à cette aide.

Après délibération, la commission a ainsi décidé d'attribuer au Colisée 1,6 million de dirhams d'aide à la numérisation et 2 millions de dirhams pour la modernisation.

Une bonne nouvelle pour l'entrepreneur français Pierre-François Bernet, à la tête de la société Cine Atlas, qui s'apprête à rénover entièrement le cinéma situé à proximité du parlement pour en faire un multiplexe haut de gamme de quatre salles. Il avait déposé début juin un dossier auprès du CCM pour obtenir cette aide.

"Les travaux de déblaiement ont débuté, le gros oeuvre devrait être entrepris fin août", indique-t-il au HuffPost Maroc. L'entrepreneur espère pouvoir ouvrir le cinéma à la fin de l'année.

Le cinéma "Paradise" à Rabat a également obtenu une aide de 1,5 million de dirhams pour la numérisation et la modernisation de ses salles. Les cinémas "Avenida" et "Espagnol" de Tétouan, le cinéma "Roxy" à Tanger, le cinéma "Lutetia" à Casablanca, et les cinémas "Mégarama" de Marrakech et Casablanca ont également obtenu des aides financières du CCM, comprises entre 600.000 dirhams et 2,5 millions de dirhams.

Aucune aide n'a en revanche été accordée à la création de salles de cinéma, cette année.

LIRE AUSSI: Le cinéma Le Colisée à Rabat va rouvrir en version "premium"



Le centre de cancérologie d'Al Hoceima existe-t-il?

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SANTÉ - Il existe bel et bien un centre d'oncologie ou de cancérologie dans la ville d'Al Hoceima. Fonctionne-t-il comme le souhaitent les habitants de la région? Ça, c'est une autre affaire.

Pendant mon séjour à Al Hoceima pour réaliser une formation aux sages-femmes de la région et opérer quelques patientes à l'hôpital Mohamed V, je suis passé visiter le centre d'oncologie dont on parle tant. Le bâtiment est beau et spacieux, récent et propre. Plus beau qu'une clinique, ce qui est étonnant parce qu'on a lu qu'il n'existe même pas! J'ai été accueilli par des hôtesses charmantes et par deux jeunes médecins oncologues qui m'ont expliqué le fonctionnement du centre et m'ont fait visiter la salle de traitement.

On m'a expliqué que les traitements sont disponibles et octroyés gracieusement aux patients bénéficiant du RAMED (la prise en charge pour les nécessiteux). L'autre médecin radiothérapeute, une des six affectées au centre (ce qui est beaucoup puisque la demande est en deçà de la présence médicale), m'explique comment se déroulent les séances de radiothérapie.

Quand je pose la question qui fâche aux unes et aux autres afin de savoir pourquoi ce centre paraît ne pas donner satisfaction malgré sa beauté, la réponse est la dépendance, pour le diagnostic ou le traitement du patient cancéreux, à certaines choses qui ne sont pas dans le centre, comme une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) ou encore d'une scintigraphie qui dépend de la médecine moléculaire, nécessaire parfois dans les bilans d'extension des tumeurs.

L'absence d'un médecin anatomopathologue avec un laboratoire pour les examens des biopsies et autres pièces opératoires est également inquiétante. Par le passé, un médecin spécialiste dans ce domaine à été affecté et a du obtenir une mutation vers la ville d'Oujda parce qu'il était de fait en chômage technique, faute de laboratoire équipé, à l'instar d'un chirurgien cancérologue affecté lui aussi au centre sans la présence de bloc opératoire.

Selon les informations que j'ai pu recueillir, il y a des salles au sous-sol qui ont été conçues à cet effet mais jamais équipées, comme les chambres pour les malades mais qui n'ont jamais fonctionné faute de personnel paramédical. C'est pour cela que le centre fonctionne comme un hôpital de jour seulement. On ne peut pas hospitaliser les malades, mêmes très fatigués du fait de la maladie ou de l'intensité du traitement!

Heureusement qu'une association de soutien des cancéreux existe. Non seulement elle loge les malades qui viennent des villages lointains avec une capacité litière de 24 lits, mais elle s'évertue aussi à compléter les médicaments très onéreux contre le cancer, qui sont souvent en rupture de stock à cause d'un ministère de la Santé, et sa direction du médicalement, où la mauvaise gestion est une seconde nature. Et ceci n'est plus un scoop pour les acteurs de la santé qui travaillent souvent en jonglant avec des ruptures de stock et/ou une absence totale de prévision qui se répercutent fatalement sur les patients.

Cette association, présidée par une infirmière à la retraite qui a perdu sa fille justement d'un cancer, fait de son mieux pour adoucir la peine des malades et leurs familles et elle y réussit certainement parce qu'elle possède ce que n'arrivent pas à avoir beaucoup d'acteurs de santé: de l'empathie ou l'art de se mettre à la place du patient pour le servir et lui venir en aide.

Parce que, quand on demande un examen ou un traitement dans une autre ville à un villageois pauvre qui ne parle pas l'arabe et pour lequel déjà venir à Al Hoceima, qui est une petite ville enclavée, est une aventure en soi, c'est tout le village qui est atteint. Il est tenté d'abandonner pour plusieurs raisons et la première est ce courage et l'argent nécessaire pour le transport, le logement et la nourriture, sans parler de l'errance dans les villes d'Oujda, Fès ou encore Rabat et la nature de l'accueil qui leur sera réservé.

Le bon accueil et la sympathie envers les malades ne sont pas les points forts du personnel des structures hospitalières; comme la hogra elle se transmet de génération en génération comme un cancer génétiquement transmissible.

Last but not least: le fameux scanner thérapeutique 3D qui va finalement être acheté par la région et qui va salarier le physicien qui l'actionnera (le ministère de la Santé est de plus en plus en dehors du coup). Ce scanner permet dans certains cancers de déterminer avec précision la zone malade afin de l'irradier avec de grandes doses tout en épargnant les tissus sains aux alentours. Ceci est nécessaire pour les cancers fréquents dans la région, notamment ceux du cavum, le larynx et le poumon pour les hommes qui ont fumé pendant de longues années. Quant aux femmes, le cancer du sein qui vient en première position est traité sur place.

Les dysfonctionnements sont la règle dans le secteur de la santé publique au Maroc, les utilisateurs et un grand nombre d'acteurs l'attesteront!

Les lumières sont actuellement braquées sur Al Hoceima et notamment ce fameux centre d'oncologie. Les responsables arriveront-ils à résoudre les problèmes des patients: du transport jusqu'aux examens complémentaires, aux traitements et suivis? J'en doute bien évidemment, parce qu'il leur manque la valeur sûre dans l'humanité qui est l'empathie, que possède Mme Jarmouni, la présidente de l'association qui aide les cancéreux et qui connaît bien leurs difficultés.

Elle m'a dit en finissant notre conversation:

- Je ne sais pas pourquoi on multiplie les centres souvent incomplets (Oujda, Fès, Meknès, Al Hoceima et bientôt un autre à Nador) et on fatigue les malades. On aurait pu en mettre un seul dans la région en le dotant de tout ce dont peut avoir besoin un patient, ensuite on assure son transport de son domicile et son hospitalisation afin de lui éviter la galère. Ainsi, il sera traité sérieusement et complètement.

- Ils ne le feront pas parce qu'ils n'ont pas ou ne souhaitent pas avoir votre raisonnement, qui est tellement simple et efficace, on avance vers une politique de santé de dislocation des resources et d'inefficacité au lieu de celle du regroupement des services et des compétences, de l'économie et de l'efficacité.

J'avoue que les raisons m'échappent, lui ai-je répondu avec une sentiment d'impuissance et d'amertume!

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French Montana retrouve sa tante (et son public) à Casablanca

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PEOPLE - Il ne s'était jamais produit au Maroc jusqu'ici. Le rappeur Karim Kharbouch, alias French Monatana, a attiré samedi des milliers de fans pour son premier concert au royaume, programmé dans le cadre du festival de Casablanca.

Le rappeur, qui s'est produit juste après le match du Wydad de Casablanca contre Zanaco en phase de groupe de la Ligue des Champions africaine (1-0), a n'a pas manqué de féliciter une partie de son public pour cette victoire. Il a même passé tout le concert vêtu du maillot du club, que lui avait offert quelques instants plus tôt, le président du WAC, Said Naciri.

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Pendant son concert, le rappeur a aussi reçu une visite très spéciale, celle de sa tante qu'il n'avait plus vue depuis 15 ans.





"J'avais l'habitude de rester éveillé tout la nuit pour raconter mes rêves à ma tante avant de devoir quitter le Maroc et de ne plus la voir pendant 15 ans. La nuit dernière, elle a vu mes rêves devenir réalité. Une image vaut mille mots", a écrit le rappeur sur son compte Instagram.








Très attaché à son pays d'origine, French Montana a aussi partagé sur Instagram une photo où l'artiste honore la mémoire de sa grand-mère, à Casablanca.

À noter que French Montana est en pleine préparation de la sortie de son deuxième album. "Jungle Rules", attendu pour le 14 juillet prochain, un album qui contient notamment un featuring avec le chanteur canadien Abel Tesfaye, alias The Weeknd.

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Tramway de Rabat: Une extension de 7 km d'ici 2019

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TRANSPORT - L'extension du réseau du tramway dans l'agglomération de Rabat-Salé portera sur une longueur de 7 kilomètres avec un investissement global de 1,7 milliard de dirham.

"Tous les efforts seront déployés pour l'achèvement des travaux de cette première extension courant 2019, ce qui va permettre de toucher une population supplémentaire d’environ 300.000 habitants et transporter près de 40.000 voyageurs supplémentaires par jour", a fait savoir le directeur général par intérim de l'Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg, Said Zarrou dans un entretien publié ce lundi par le quotidien L’Économiste.

Selon le responsable, l'extension concernera la ligne 2 qui sera prolongée jusqu’au nouvel hôpital de Salé et, du côté de Rabat, vers le quartier de Yacoub Al Mansour. Le projet d’extension "est sur la bonne voie. Les travaux de déviation de réseaux (électricité, eau potable, télécommunication …) ont déjà démarré et le lancement officiel des travaux est attendu prochainement d’ici quelques mois, avant même la fin de cette année".

Une convention a été signée en mars dernier pour la mobilisation de près de 880 millions de dirhams, comme fonds propres par des partenaires du projet, à savoir les ministères de l’Économie et de l’Intérieur, l’établissement de coopération intercommunal Al Assima, la Société du Tramway Rabat-Salé (STRS) et l'Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg. Le reste du budget sera mobilisé sous forme de prêts concessionnels.

Le tramway de Rabat-Salé transporte plus de 110.000 voyageurs par jour, a ajouté Said Zarrou.

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Les équipes de tournage de la série "Deep State" célèbrent la fin du tournage au Maroc

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SÉRIE - L'heure est aux au revoir pour les équipes marocaines de la série britannique "Deep State". La série, qui met en scène les acteurs Mark Strong ("Kingsmen", "Miss Sloane", "Kick Ass",...), Joe Dempsie ("Game of Thrones") et l'actrice maroco-britanique Karima Mcadams (connue pour avoir personnifié le personnage de jeu vidéo Lara Croft), a achevé sa production au Maroc le 6 juillet dernier.

L'occasion pour les membres de l'équipe de tournage marocaine de célébrer la soirée de fin de tournage ("wrap party", en anglais). Dans une vidéo partagée sur Instagram par l'actrice maroco-britannique, on peut voir l'équipe fêter dans la joie et la bonne humeur, et dans un style très national, à coup de chants, de sifflets et d'applaudissements, la fin du tournage qui s'est déroulé dans le royaume:

Moroccans do it better. #WrapParty

Une publication partagée par Karima McAdams (@karimamcadams) le



Pour une partie de la production ce n'est cependant toujours pas l'heure des vacances. La productrice Khadija Alami précise uqe le tournage reprendra dès lundi 16 juillet en Angleterre.

La série suit les mésaventure d'un ancien agent, du MI6 (services secrets britanniques), incarné par Mark Strong, obligé de reprendre du service pour pouvoir retourner à une vie normale. Selon le site Deadline, Karima Mcadams incarnera le rôle de Leyla Toumi, "une intelligente et intransigeante espionne d'élite".

Le Maroc, selon Variety, a été choisi par les producteurs pour son “décor à grande échelle, les différentes options que le pays offre et la nature viscérale des lieux". Des particularités qui, toujours selon la même source, offrent "le parfait décor pour "Deep State"".

La série devrait être diffusée en Angleterre en 2018.

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"Toc", c'est le bruit du crâne de Rafael Nadal sur le cadre d'une porte à Wimbledon

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TENNIS - "Toc". Visiblement très motivé à l'idée d'affronter Gilles Muller ce lundi 10 juillet en huitièmes de finale du tournoi de Wimbledon, l'Espagnol a continué l'échauffement jusqu'au tunnel menant au court.

Mais il a rapidement été arrêté dans son élan. Alors que le Luxembourgeois se détendait le cou, le numéro 2 mondial s'est cogné la tête après s'être lancé dans une série de petits bonds, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

Plus de peur que de mal pour Rafael Nadal qui a adressé un large sourire à son adversaire qui s'était retourné, avant de s'élancer dans l'arène pour en découdre.



LIRE AUSSI:Federer vient à bout de Nadal et remporte l'Open d'Australie !





Les détenus d'Al Hoceima n'ont pas entamé une grève de la faim, selon l'administration pénitentiaire

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DÉTENTION - La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a réfuté les allégations relayées par certains médias, selon lesquelles les détenus à la prison locale Ain Sebaâ 1, dans le cadre des évènements d’Al Hoceima, auraient entamé une grève de la faim, le 10 juillet.

Dans un communiqué publié lundi, la DGAPR a souligné que ces informations sont "fausses", assurant "qu’aucun des détenus n’a entrepris un acte quelconque signifiant qu'il a entamé une grève de la faim".

"Les détenus mènent une vie normale et prennent régulièrement leurs repas, aussi bien les rations régulières présentées par la direction de la prison que les mets apportés par leurs familles à l'occasion des visites", souligne la même source.

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RSF dénonce "le passage à tabac d'Ahmed Errached, photographe de Lakome2"

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DÉNONCIATION - Dimanche 8 juillet, la manifestation en soutien aux détenus du Hirak de Rabat a connu quelques échauffourées, entre dispersion et violence. Le journaliste Ahmed Errached, photographe pour Lakome2 a été pris dans cette violence. Reporters Sans Frontières (RSF) dénonce "son passage à tabac". L'organisation a aussi partagé une vidéo de lakome2.com montrant son agression.




"Il faisait son travail de journaliste, comme vous pouvez le voir sur la vidéo publiée sur le compte twitter de RSF Nord Afrique. Pendant la manifestation, le micro baladeur d'Ahmed a été cassé. Les policiers lui ont confisqué sa caméra avant que des confrères n'arrivent à la récupérer. Il a été très secoué mais il va mieux", souligne au HuffPost Maroc Yasmine Kacha, directrice du bureau Afrique du Nord de RSF.

Reporters Sans Frontières a également recensé l'agression d'un autre journaliste, Hicham El Amrani de Badil.info.

Au soir de la manifestation, l'AMDH a dénoncé la "répression brutale du sit in des femmes solidaires du hirak" a Rabat. "Une quinzaine de personnes de tous âges ont été blessées", précisaient ce week-end nos confrères du Desk.ma.

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Maroc: El Othmani rencontre une délégation du FMI

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ÉCONOMIE - Saâd Eddine El Othmani a reçu lundi, à Rabat, une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Nicolas Blancher. Les discussions entre le chef du gouvernement et le chef de la mission du FMI au Maroc ont porté sur la troisième ligne de précaution et de liquidité (LPL), d'une valeur de 3,42 milliards de dollars, accordée au royaume en juillet 2016.

Les deux parties ont passé en revue les différents aspects du partenariat entre le Maroc et le FMI, mettant en avant le "progrès significatif qu'a réalisé le royaume en matière d'instauration des bases de la stabilité financière, de consolidation du cadre macro-économique et d'encouragement des investissements", indique un communiqué du département du chef du gouvernement.

El Othmani a également souligné "l'engagement total du gouvernement à poursuivre les réformes structurelles, le renforcement des programmes sociaux et l'amélioration des approches adoptées aux différents niveaux". Une orientation qu'appuie le FMI.

Les perspectives de l'économie nationale, en relation avec les secteurs de l'éducation, de la formation, du climat des affaires et la promotion du marché de l'emploi ont aussi été discutées.

Le Maroc n’a pas encore utilisé les 2 LPL mises à sa disposition par le FMI. La première accordée en 2012 s’élevait à 6,21 milliards de dollars alors que la deuxième, allouée en 2014, est d’une valeur de 5 milliards de dollars.

La ligne de précaution et de liquidité a été mise en place par le FMI suite à la crise des subprimes. Elle permet d'"apporter des financements pour répondre aux besoins réels ou potentiels de balance des paiements des pays qui mènent de bonnes politiques économiques", et "de servir d'assurance ou à aider à résoudre les crises, et ce dans un large éventail de situations", d'après la définition donnée par le l'institution sur son site internet.


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Devant le juge d'instruction, Nasser Zefzafi confirme l'existence de sa lettre et défend le hirak d'Al Hoceima

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JUSTICE- "Nasser Zefzafi a confirmé devant le juge d'instruction l'existence de la lettre qu'il m'a remise". Au bout d'un interrogatoire qui aura duré plus de six heures, ce lundi, l'avocat Mohamed Ziane quitte, satisfait, le bureau du juge d'instruction, Abdelouahed Majidi, de la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca où son client devait répondre à plusieurs questions dans le cadre de l'instruction détaillée de l'affaire dont il fait l'objet.

L'occasion, pour Me Ziane, de tirer au clair la polémique suscitée par la lettre que lui avait remis Nasser Zefzafi le mercredi 5 juillet, au cours d'une visite qu'il lui a rendu, pour la publier et qui n'a pas tardé à s'attirer les foudres de la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR).

Cette dernière avait remis en question l'existence même de cette lettre par la voie d'un communiqué publié le lendemain, dans lequel elle affirmait que Zefzafi avait "nié catégoriquement dans une déclaration écrite toutes les allégations" de Me Ziane. "Zefzafi a déclaré devant le juge avoir été poussé par la police à signer une plainte contre moi pour démentir cette lettre et il ne l'a pas fait. Il a insisté sur le fait que c'est bien lui qui l'a écrite et signée avant de me la remettre pour la publier", souligne l'avocat.

Une centaine de questions posée à Zefzafi

Au total, c'est une centaine de questions qui a été posée au leader du hirak, au cours de l'interrogatoire qui s'est déroulé en présence d'une cinquantaine d'avocats présents dans le bureau du juge, tandis que le double attendait à l'extérieur. "Nasser Zefzafi est arrivé en très bonne forme. Il ne portait aucun signe de mauvais traitement", constate Me Ziane précisant que son client a été le seul à être interrogé lors de cette séance et que les avocats intervenaient régulièrement.

"Zefzafi a demandé au juge à ce que le chef du gouvernement et les ministres signataires des projets du programme "Al Hoceima, Manarat Al Moutawassit" soient convoqués à son procès en tant que témoins", rapporte l'avocat, précisant que son client a plaidé la cause du hirak légitimant les revendications sociales et économiques des manifestants.

Nasser Zefzafi sera convoqué une deuxième fois par le juge d'instruction, mais la date de cette nouvelle audition n'a pas encore été encore fixée. Un autre de ses avocats, Isaac Charia, a déposé une demande de liberté provisoire pour Nasser Zefzafi. Le juge devra statué dans le courant de cette semaine. En attendant, se poursuivront les interrogatoires des autres détenus du hirak, à raison de trois par séance, jusqu'au 27 juillet, nous apprend Me Ziane.

Pour El Mordata, l'interrogatoire n'a duré que 30 minutes

Un autre leader du hirak d'Al Hoceima a, lui aussi, fait l'objet d'un interrogatoire dans le cadre de l'instruction de son affaire. Il s'agit d'El Mortada Iamrachen, poursuivi en état de liberté provisoire, pour apologie du terrorisme. Il s’est présenté, ce matin à 11h, au bureau du juge anti-terroriste Abdelkader Chentouf à l’annexe de la cour d’appel de Salé conformément à sa convocation.

"Cette première séance de l'interrogatoire détaillé s’est passée dans un climat calme et responsable. Elle s’est focalisée sur l’environnement social de mon client et n’a duré qu’une demi-heure. Nous n’avons pas été amenés à intervenir", déclare au HuffPost Maroc, Mohamed Tarek Sbai, un des cinq avocats qui ont représenté El Mortada, à l’occasion.

Famille, activités, études… ce premier interrogatoire a passé en revue le parcours du prévenu pour aboutir à un report à une date ultérieure. "Le juge n’a pas encore fixé de date. Mon client reste toutefois en liberté provisoire", indique Me Sbai.

Sur sa page Facebook, El Mortada Iamrachen n’a pas tardé à partager l'information du report en une phrase en gras sans aucun commentaire sur la décision du juge ou donner ses impressions. Il laisse, toutefois, entrevoir dans les messages qu’il a postés avant l'interrogatoire, son incompréhension de l’accusation dont il fait l’objet appelant ses abonnés à "prier pour lui". El Mortada a aussi plaidé son innocence en postant le commentaire qui aurait été à l’origine de ses poursuites et dans lequel il fait allusion à l’attentat contre l’ambassadeur Russe en Turquie. Toutefois, il n’a pas perdu son sens de l’humour en postant: "Allah vous protège, un terroriste se balade à Rabat", écrit-il (‫#‏غير_ضاحك‬) à son arrivée à Rabat de provenance d’Al Hoceima.

Liberté provisoire prolongée

Arrêté le 10 juin, El Mortada Iamrachen avait été, d’abord incarcéré à la prison de Salé, avant de bénéficier d’une autorisation exceptionnelle pour assister aux funérailles de son père le vendredi 23 juin. Depuis, il est en liberté provisoire comme le souhaitait d’ailleurs son avocat Me Sbai. Dans une déclaration au HuffPost Maroc, à l’occasion, ce dernier avait confié son soulagement et son espoir de voir cette autorisation de liberté provisoire se prolonger "au moins jusqu’à ce que sa femme accouche ce mois-ci". Et, en citant des exemples de prévenus ayant profité de mesures exceptionnelles, Me Sbai, qui est également à la tête de l’Instance nationale de protection des biens publics, a tenu à rappeler le cas particulier de Khalid Alioua. Ancien directeur général du Crédit Immobilier et Hotelier (CIH), ce dernier avait été incarcéré le 29 juin 2012, pour détournement de fonds publics et d’abus de pouvoir: "Il a profité de la même mesure (que Iamrachen) pour assister aux funérailles de sa mère. Sauf qu’il n’est plus jamais revenu".

Silya devant le juge le 12 juillet

Dans le cadre de l'instruction des dossiers des détenus du hirak, ce sera au tour de Salima Ziani, connue sous le nom de Silya, de répondre aux questions du juge d'instruction, mercredi 12 juillet. En détention depuis plus d’un mois à la prison de Oukacha à Casablanca, la jeune femme porte-voix du mouvement du Rif souffrirait, aujourd’hui, d’une dépression grave. "Elle vit un traumatisme depuis son arrestation. Elle est forte et courageuse, mais elle n'arrive pas à dépasser cette épreuve", confie au HuffPost Maroc son avocate Khadija Rouggany. Pour cette dernière, la jeune femme d'à peine 24 ans souffre de crises et perd souvent conscience.

"Vu son état, elle a été mise avec d'autres détenues pour ne pas être seule. Mais, elle ne dort plus et n'arrête pas de pleurer... Son état physique et moral se détériore de jour en jour", précise l'avocate. Et d'ajouter que sa cliente a fait l'objet d'une expertise psychiatrique conduite par un expert du CNDH, Dr Omar El Battas. Le document étant interne ne peux être dévoilé, mais, selon l'avocate, il atteste de l'état de santé lamentable de sa cliente. "Je vais demander au juge d'instruction d'accorder à Silya la liberté provisoire sur la base de ces éléments. J'ai grand espoir qu'il accepte", confie-t-elle.

Le comité de soutien du hirak à Casablanca s'est donné rendez-vous devant le tribunal de Aïn Sebaa pour observer un sit-in revendiquant la libération de Silya et des autres.

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La vidéo de Zefzafi n'a pas été tournée à la prison d'Ain Sebaa selon l'administration pénitentiaire

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POLÉMIQUE - La vidéo publiée lundi par le site Barlamane - retirée depuis - dans laquelle on voyait Nasser Zefzafi dévoiler face caméra plusieurs parties de son corps, comme pour montrer qu'il n'avait pas subi de torture, n'a pas été enregistrée dans les locaux de la prison Ain Sebaa 1, a affirmé lundi la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).

Cette dernière a dénoncé, dans un communiqué publié lundi soir, "la diffusion, sur des sites payés par des parties prétendant la défense des droits de l'Homme, de l’idée que la vidéo a fait l’objet d’une fuite de l’intérieur de l’établissement".

Après avoir visualisé la vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la DGAPR a tenu à préciser que le détenu "n’a jamais porté les vêtements apparus sur la vidéo, depuis qu’il a été placé à l’établissement pénitentiaire jusqu’à maintenant".

"Les caractéristiques matérielles du lieu où la vidéo a été enregistrée ne figurent dans aucune des salles de la prison locale Ain Sebaa 1", ajoute la même source.

Le procureur général du roi près la Cour d'appel de Casablanca a ordonné l'ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de l'enregistrement de cette vidéo et la finalité de sa publication, "afin de prendre les mesures légales nécessaires à la lumière des résultats de l’enquête", a indiqué la Cour d’appel de Casablanca dans un communiqué.

La publication de cette vidéo, présentée comme tournée dans la prison d'Ain Sebaa où Nasser Zefzafi est détenu depuis plus d'un mois suite aux événements d'Al Hoceima, a suscité la polémique lundi sur les réseaux sociaux. Beaucoup d'internautes et d'associations de défense des droits humains ont estimé qu'il s'agissait d'une atteinte à la dignité du prisonnier.




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Ces trois mots d'introduction rendent les brainstorming de Facebook et Google plus créatifs

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MANAGEMENT - Le brainstorming, l'art de faire naître des idées nouvelles en réunion de travail, est un exercice délicat. Le chef d'équipe doit être capable d'orienter la discussion sans la contraindre, les équipes de jouer le jeu sans avoir peur d'être à côté de la plaque, etc.

Sans parler de la déception quand ledit brainstorming accouche d'une souris. Bref, c'est un problème commun à presque toutes les entreprises. Y compris, les plus grandes et les plus modernes comme Facebook et Google.

D'après Quartz, elles ont quand même trouvé un début de solution pour les rendre plus efficaces, avec cette astuce qui tient en trois mots: "Comment pourrions-nous?" C'est l'entreprise de design IDEO qui a mis cette formule au point pour introduire ses brainstorming. Ces trois mots posent en effet le problème de la bonne façon.

  1. Comment


Il demande aux employés d'être descriptif, donc le plus concret possible. Utile pour éviter les envolées lyriques peu constructives (voire gênantes).

  1. Pourrions


Le conditionnel implique que plusieurs bonnes réponses existent, et qu'elles ne seront pas forcément appliquées. Cela encourage à envisager l'ensemble des possibilités, donc à être créatif.

  1. Nous


Une évidence bonne à rappeler, le "nous" pose le cadre d'un travail d'équipe, d'une solution collégiale. On doit respecter l'avis des autres.

"Toute la beauté de la phrase 'comment pourrions-nous faire cela' est qu'elle élimine la peur, le stress, et l'anxiété en impliquant qu'il pourrait y avoir plus d'une solution, et que rien n'est plus important pour l'instant que d'avoir des idées", explique la coach Jean Greaves, de TalentSmart, selon Quartz.

Attention tout de même à bien choisir sa question. Si elle est trop spécifique au point qu'une seule réponse existe, la discussion perdra très vite son intérêt. À l'inverse, si elle est trop large ("comment pourrions-nous éradiquer la pauvreté dans le monde?"), elle va se diluer dans une infinité de demi-solution.

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La réplique cinglante de Chelsea Clinton à cette attaque de Trump contre Hillary

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ETATS-UNIS - Une fois n'est pas coutume, Donald Trump a rédigé des tweets qui ont déclenché une polémique. Ce lundi 10 juillet, le président américain est revenu sur la présence de sa fille au G20 à Hambourg.

Samedi, Ivanka Trump avait en effet occupé le siège de son père à la table des dirigeants mondiaux, celui-ci ayant dû s'absenter pour une réunion bilatérale. Un choix qui a suscité son lot de critiques, auquel Donald Trump a rétorqué que "si elle n'était pas ma fille, ce serait tellement plus simple pour elle".

Sur Twitter lundi, le président américain a cette fois dressé un parallèle entre sa fille et celle de Hillary et Bill Clinton, Chelsea.



"Quand j'ai quitté la salle de conférence pour de courtes réunions avec le Japon et d'autres pays, j'ai demandé à Ivanka de siéger. Très standard. Angela Merkel était d'accord!"



"Si Chelsea Clinton avait été invitée à prendre le siège de sa mère, alors que sa mère abandonnait notre pays, les Fake News crieraient CHELSEA PRESIDENTE!"


Ce à quoi n'a pas tardé à répondre la principale visée, via un message retweeté près de 50.000 fois.



"Bonjour M. le Président. Il ne serait jamais arrivé à ma mère ou à mon père de me demander cela. Abandonniez-vous notre pays? J'espère que non."


Cette comparaison ambiguë de Trump a laissé perplexe le journaliste Jeet Heer sur Twitter, qui a résumé ce qu'ont pensé beaucoup d'internautes après le deuxième tweet présidentiel:



"Attendez une minute, Trump est en train de dire qu'il a abandonné l'Amérique pendant que Ivanka a pris son siège?"


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Une mission parlementaire belge à Al Hoceima pour "mieux comprendre" la crise

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POLITIQUE - Trois parlementaires belges se sont rendus à Al Hoceima du 6 au 10 juillet pour une mission visant à "mieux comprendre" la crise qui secoue la ville du Rif depuis bientôt neuf mois.

"Dans le contexte tendu dans lequel se trouve la région, nous avons pris la décision de nous rendre sur place", écrivent les trois parlementaires belge socialistes, Nadia El Yousfi, cheffe de délégation, sénatrice et députée bruxelloise à la Communauté française (qui s'occupe des citoyens francophones de Belgique), Catherine Moureaux, cheffe de groupe du Parti socialiste au parlement francophone bruxellois et députée à la Communauté française, et Amet Gjanaj, député bruxellois et conseiller communal.

Rencontres et visites au programme

"Beaucoup d’informations circulent, notamment par le biais des réseaux sociaux, et nous ressentions le besoin d’observer la réalité vécue par les citoyens d’Al Hoceima sur le terrain", ajoutent-ils dans une longue note explicative publiée sur une page Facebook créée pour l'occasion. "Nous voulions mieux comprendre les enjeux multiples qui expliquent la situation actuelle pour pouvoir en témoigner de manière exacte et constructive."

Les trois parlementaires ont ainsi rencontré plusieurs personnalités politiques et acteurs de la société civile, tels que Omar Lemallam et Oumghar Fikri, du Comité de suivi de la cause des détenus du Hirak populaire au Rif, Abdelmajid Azaryah, avocat des détenus, Mohammed Boudra, président de la ville d’Al Hoceima, mais aussi les responsables de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et du Parti Justice et Développement (PJD), ainsi qu'une association des femmes et de représentantes d’autorités locales, indique Amet Gjanaj au HuffPost Maroc.




La délégation a également visité l’hôpital Mohamed V de la ville et le service d’oncologie, ainsi que le chantier du futur hôpital provincial et la zone industrielle. "On a aussi rencontré des citoyens et parlé à des commerçants", souligne le député bruxellois.

"En tant que députés socialistes, nous sommes particulièrement intéressés par les revendications socio-économiques des citoyens marocains dans leur ensemble", expliquent les trois parlementaires. "Pour nous, répartir les services publics est primordial. Et un État se doit de garantir l’accès à l’éducation et à des soins de santé de qualité à tous."

Un rapport sera publié

Selon Amet Gjanaj, l'objectif de cette mission est aussi d'en faire un rapport, qui sera présenté sur les réseaux sociaux, à la presse, à la Communauté française, et à la communauté marocaine en Belgique, "car il y a une vraie inquiétude et même des déchirements dans certaines familles par rapport à la situation", souligne-t-il.

"En tant que mandataires bruxellois vivant aux côtés d’une importante communauté d’origine marocaine, nous sommes conscients des efforts fournis par le Maroc en vue de son développement et souhaitons que celui-ci puisse profiter à l’ensemble de la population", expliquent encore les parlementaires.

Les trois députés comptent ainsi "travailler sur des projets socio-économiques", notamment dans les secteurs de l'enseignement et la santé, en coopération avec la région du Rif. "Nous allons d'abord nous voir entre nous pour rassembler nos idées, puis on verra quels projets concrets nous mettrons en place", indique Amet Gjanaj.

Cette mission parlementaire a suscité des réactions mitigées sur les réseaux sociaux, certains internautes remerciant les trois députés pour leur soutien et leur "intérêt sociologique" envers les citoyens du Rif, d'autres rejetant au contraire cette "tutelle" étrangère ou y voyant "une intervention biaisée".



Renforcer la coopération

"Il n'est nullement ici question de se positionner en donneurs de leçons ou de juges. L'échange et le débat sur nos expériences ou expertises propres à chacun, ici et là-bas, ne peuvent qu'être enrichissants", estiment les députés qui y voient surtout une opportunité pour "réfléchir aux partenariats possibles tant avec la région du Rif que d'autres régions".

Cette mission parlementaire coïncide avec la venue, lundi après-midi à Bruxelles, du président de la Chambre des représentants Habib El Malki, qui s'est entretenu avec son homologue belge Siegfried Bracke. Les deux hommes ont notamment évoqué le renforcement de la coopération parlementaire entre les deux pays.

Le président de la chambre des représentants belge devrait aussi effectuer une visite au Maroc avant la fin de l'année pour concrétiser cette coopération.

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10 livres à embarquer pour les vacances

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VACANCES - Votre valise de vacances et presque bouclée? Mais vous ne savez toujours pas quel livre sera votre compagnon de parasol? Que vous soyez plutôt thriller ou comédie, roman autobiographique ou manuel de développement personnel, voici notre sélection d'ouvrages à dévorer entre deux plongeons, un cocktail à la main.

"Le Parfum du bonheur est plus fort sous la pluie", de Virginie Grimaldi

À 40 ans, Virginie Grimaldi est l’auteur des deux best-sellers, "Le Premier Jour du reste de ma vie", publié en 2015, et "Tu comprendras quand tu seras plus grande", sorti en 2016. Elle fait partie des "romancières inconnues qui affolent le marché du roman" selon Le Figaro. Avec "Le Parfum du bonheur est plus fort sous la pluie", elle signe un troisième roman à succès, un récit qui nous fait passer du rire aux larmes au fil des pages. "Un livre de plage, mais avec un peu de waterproof", selon Libération, qui décrit un livre touchant, "avec quelques scènes certes lacrymales mais qui fonctionnent".

Aux éditions Fayard.

virginie grimaldi


"Le fou du roi", de Mahi Binebine

"...Pour rester au service de Sa Majesté, mon père a renoncé à sa femme et ses enfants. Il a abandonné mon frère à ses fantômes. Son fils, mon frère, dont l'absence a hanté vingt ans ma famille. (...) Cette histoire, je vous la soumets, elle a la fantaisie du conte lointain et la gravité d'un drame humain", explique l'auteur sur la quatrième de couverture de l'ouvrage, qui narre à force de détails autobiographiques, l'histoire d'un père qui se détourne de sa famille pour assumer jusqu'au bout son rôle à la cour royale d'amuseur du souverain. Après avoir reçu le prix du Roman arabe pour "Les Étoiles de Sidi Moumen" (paru en 2010), l'écrivain, peintre et sculpteur Mahi Binedine s'illustre de nouveau avec "Le fou du roi". Un roman qui lui a valu de figurer parmi les recommandations de lectures de printemps du Renaudot 2017, aux côté de 15 autres romans et essais, dont le dernier roman de Abdellah Taïa, "Celui qui est digne d'être aimé" (aux éditions du Seuil). De quoi augmenter ses chances de rejoindre, à la rentrée, la liste des candidats au prestigieux prix Renaudot. Incontournable, donc.

Aux éditions Stock.

le fou du roi


"Là où tu iras j'irai", de Marie Vareille

"Marie Vareille est prolifique. À 31 ans, elle publie déjà son quatrième roman, qui devrait sans nulle doute connaître le succès des précédents", estime le site du magazine Elle. Une comédie pétillante, pleine d'humour et d'émotion, qui nous plonge dans le quotidien d'Isabelle, une jeune femme de 32 ans dont la carrière d'actrice est comparable à celle du Titanic: prometteuse en théorie, catastrophique en pratique. Jusqu'à ce qu'une rencontre avec un petit garçon de 8 ans, qui n'a pas prononcé un seul mot depuis la mort de sa mère cinq ans plus tôt, chamboule sa vision de la vie. Emballant pour les uns, un poil cliché pour d'autres, on vous laisser juger si le pitch vous a emballé.

Aux éditions Mazarine.

marie vareille


Chanson Douce, de Leïla Slimani

Paru il y a un an aux éditions Gallimard, "Chanson Douce" est le deuxième roman de Leïla Slimani. Et si l'ouvrage lui a valu de remporter le prestigieux prix Goncourt en novembre dernier, peut-être n'avez-vous pas encore eu l'occasion de le lire. "Dès les premières lignes de "Chanson Douce", on est happé par une écriture concise et fluide à la fois, qui ne s’autorise pas d’approximation mais qui laisse place à l’imaginaire du lecteur. À ses émotions, à ses angoisses… ", écrit le magazine Glamour au sujet de ce roman, qui ausculte les rouages d'un infanticide glaçant. Inoubliable.

Aux éditions Gallimard.

leila slimani


Agir et penser comme un chat, de Stéphane Garnier

Et si l'on s'inspirait du chat pour mieux appréhender la vie? Indépendance, sérénité, charisme, calme... L'auteur nous démontre que nous avons bien plus à apprendre des félins qu'on ne l'imagine. Un petit manuel de développement personnel léger et inattendu, mais terriblement efficace qui vous fera repenser votre façon de voir la vie. "À vous la liberté d'agir, de penser, de demander! À vous de ne plus céder aux ordres ni aux pressions du quotidien! Au bureau, en famille ou entre amis, le chat va vous aider à mieux résister au stress, à cultiver votre indépendance, à booster votre charisme... ", promet l'auteur. Ne reste plus qu'à en adopter les préceptes, entre deux étirements sur la plage.

Aux éditions de l'Opportun.

agir et penser comme un chat


Celui qui est digne d'être aimé, de Abdellah Taïa

Dans ce nouveau roman sorti début 2017, Abdellah Taïa nous plonge dans le quotidien d'Ahmed, un marocain homosexuel de 40 ans installé à Paris. À travers ce personnage très similaire à l'auteur lui même, Taïa livre un récit poignant, dans lequel on découvre le mal-être des jeunes homosexuels condamnés par la société et leur difficulté à y trouver une place et à s'accepter. L'ouvrage réalisé à la façon d'un roman épistolaire a reçu les éloges des critiques littéraires. "Celui qui est digne d’être aimé est le roman d’un homme écartelé entre son origine et son illusion de trouver le salut dans le corps des hommes et la langue de l’autre. Un cri contemporain où les carcans sociaux et politiques ne se laissent pas réduire à un héritage colonial", écrit Le Monde. "Je pense que j’écris, et encore plus dans ce livre, pour exprimer une colère qui m’habite depuis longtemps et qui ne cesse de grandir en moi", déclarait l'auteur au HuffPost Maroc à la sortie de l'ouvrage.

Aux éditions du Seuil.

celui qui est digne detre aimé abdellah taia


La chaise du concierge de Bahaa Trabelsi

À travers son nouvel ouvrage, l’écrivaine, journaliste et scénariste marocaine, Bahaa Trabelsi, signe un polar captivant dans lequel elle nous transporte dans un Casablanca secoué par un serial killer fondamentaliste qui marque ses crimes d'une citation coranique, convaincu d'être désigné par Dieu pour épurer la ville de ses mécréants. Trois ans après la parution du recueil coup de poing " Parlez-moi d’amour", Prix Ivoire de la Francophonie en 2014, Bahaa Trabelsi ce roman digne d'une adaptation au grand écran. Frisson garanti.

Aux éditions Le Fennec.

la chaise du concierge


Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie

Troisième roman de la Nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, considérée comme l'une des romancières africaines les plus talentueuses de sa génération, "Americanah" met en lumière la difficulté d'être noires dans une société où la perception de l’Afrique est encore fortement déterminée par l'histoire esclavagiste. Un récit à mi-chemin entre l’autobiographie et la fiction, à travers lequel la jeune femme dénonce le racisme qui prédomine encore aujourd'hui dans la société américaines. "Un nouveau roman irrésistible" et "une écriture plongée dans la réalité sociale et politique" souligne RFI.

Aux éditions Gallimard.

chimamanda adichie americanah


Et au-dessus dansent les oiseaux de Berrada-Berca

Écrivain, journaliste et anciennement professeur de Lettres, Lamia Berrada-Berca livre avec "Et au-dessus dansent les oiseaux", sa dernière oeuvre, à la fois poétique et réfléchie. Auteur des roman à succès "Kant et la petite robe rouge", finaliste du prix des cinq continents de la Francophonie en 2012, "Une même nuit nous attend tous", prix de l’ADELF Maghreb-Afrique Méditerranéenne 2012, et plus récemment de "Guerres d’une vie ordinaire", finaliste du prix Grand Atlas en 2016, Lamia Berrada-Berca nous enchante de nouveau avec ce roman au style onirique.

Aux éditions du Sirocco.

et audessus dansent les oiseaux


La Dernière des Stanfield de Marc Levy

Pour son dix-huitième roman, l'auteur a succès Marc Levy nous dévoile un thriller psychologique palpitant. À travers la quête de vérité d'Eleanor-Rigby, l'héroïne principale de "La Dernière des Stanfield", le Français nous invite à découvrir les secrets de la famille Stanfield, "une famille du genre dysfonctionnelle, mais heureuse", et nous entraÎne au coeur d'un mystère qui hante trois générations, à 3 époques, de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, à travers une série de portraits féminins dans un récit plein de rebondissements. "Une grande saga familiale", selon RTL France.

Aux éditions Robert Laffont.

la dernière des stanfield de marc levy


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Qui est Avi Gabbay, le nouveau leader d'origine marocaine du parti travailliste israélien?

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INTERNATIONAL - Élu à la tête du principal parti de gauche israélien, le parti travailliste, Avi Gabbay a battu hier son concurrent Amir Peretz avec 52,4% des voix contre 47,6% pour l'ancien ministre de la Défense.

Si Amir Peretz s'est souvent exprimé sur ses origines marocaines, Avi Gabbay, également Israélien d'origine marocaine, est lui resté discret sur le sujet. Il faut dire que ce dernier était jusqu'en 2015 un inconnu total dans le paysage politique israélien.

Un OVNI politique

Le parcours d'Avi Gabbay est semé de tant de contradictions que le journal français Libération le qualifie d'"OVNI politique". Selon Le Monde, Avi Gabbay "reste un mystère" dans bien des domaines en comparaison avec son ancien rival Amir Peretz: "ministre de la Défense pendant la guerre du Liban en 2006, c’est (Amir Peretz, ndlr) un responsable politique roublard, expérimenté, avec un engagement constant en faveur d’une paix négociée avec les Palestiniens. Avi Gabbay, lui, reste un mystère."

Né de parents marocains "dans un camp de transit pour immigrés" comme le précise le journal israélien Haaretz, il est septième d'une fratrie de huit enfants. Après un parcours scolaire sans fautes, ce "self made man" arrive à se hisser au poste de PDG d'un des plus grands groupes de télécommunications du pays. Il se lance en politique en 2015 en co-fondant le parti Kulanu, de centre droit. Rien ne prédestinait alors Avi Gabbay à prendre la tête du principal parti de gauche israélien, rejoint il y a seulement six mois.

Un ancien ministre d'un gouvernement de droite à la tête d'un parti de gauche

Comme le note Haaretz, "il a servi comme ministre de l'Environnement après avoir siégé dans un gouvernement de droite".

En effet, c'est au sein d'une coalition dirigée par le Premier ministre Benyamin Netanyahou que ce dernier fait ses premiers pas gouvernementaux en 2015. Il est alors ministre de l'Environnement. Il quitte finalement ce poste un an après, avec l'arrivée d'Avigdor Lieberman, leader du parti ultra-nationaliste, au poste de ministre de la Défense. Il quitte également le parti qu'il a co-fondé pour rejoindre les travaillistes.

Une montée fulgurante dans le paysage politique qui vaut à ce dernier d'être comparé par la presse israélienne au président français Emmanuel Macron, selon Libération.

Un parti à la recherche de renouveau

Si plusieurs médias israéliens ont vu dans cette victoire une rupture avec l'image "ashkénaze (communauté juive issue de l'Europe, ndlr) élitiste" que traîne le parti travailliste depuis sa création, le New York Times, de son côté, cite un analyste politique, Mitchell Barak, pour qui "la population mizrahim (issue des pays arabes et du Moyen-Orient, ndlr) a tendance à voter pour des candidats ashkénazes (...). Il n'y a pas encore eu de Premier ministre séfarade (branche qui suit le judaïsme liturgique espagnol et portugais, ndlr) et je n'en vois pas un à l'horizon".

Le parti travailliste, en difficulté depuis déjà une dizaine d'années, est visiblement à la recherche d'un renouveau. Prochaine échéance électorale pour le fraîchement nommé leader du parti: les élections législatives de 2019.

LIRE AUSSI: Le prochain leader du parti travailliste israélien sera d'origine marocaine



Soukaina Ouaddar, la cavalière étoilée qui galope dans les pas de son père, Abdelkebir Ouaddar

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ÉQUITATION - La semaine du cheval, organisée par la Fédération royale marocaine des sports équestres, s’est clôturée dimanche 9 juillet à Rabat. Cette 33e édition a vu la participation de plusieurs cavaliers venus de différents clubs du Maroc. Parmi eux, une jeune cavalière se distingue. Soukaina Ouaddar, 20 ans, n’est autre que la fille de l’athlète de haut niveau, Abdelkebir Ouaddar, qui collectionne les prix équestres et qui est le premier cavalier marocain à avoir participé aux Jeux Olympiques, montant Quickly de Kreisker, un étalon français appartenant au roi Mohammed VI.

Mais Soukaina est loin de vivre dans l’ombre de son père, enchaînant les compétitions dès son plus jeune âge. En 2015, elle remporte pour la première fois un concours international en prenant la tête de la deuxième épreuve du CSI 1* au Morocco Royal Tour à Rabat. Avec son cheval Reading De Sienne, elle devance même son père et remporte en 2016 le Prix de la Fédération royale marocaine de polo (FRMP) à Tétouan, grâce à son parcours sans faute. En avril dernier, elle décroche, avec Silvio Z, le Prix Feu SM Hassan II au Concours officiel de la Garde Royale à Rabat.

Pour la dernière édition de la semaine du cheval, qui s’est déroulée au Royal complexe des Sports équestres et Tbourida Dar Es-Salam à Rabat, Soukaina a représenté en équipe le club équestre Oued Ykem au championnat des clubs avec son père, Anne-Laure et Laurent Carbonaro, mais elle a également joué contre son père à l’épreuve sénior.

Une passion pour la vie

“Ce que j’aime dans ce sport, c’est la relation qu’on a avec le cheval. On a une véritable complicité", explique Soukaina Ouaddar au HuffPost Maroc, en caressant Reading De Sienne. “C’est un sport par équipe, comme si j’avais une deuxième personne avec moi”, dit-elle. Soukaina participe en moyenne à deux compétitions par mois. Elle avoue avoir un fort esprit de compétition qui la pousse à se donner encore plus à chaque concours.

Malgré l’entrainement rigoureux et les différentes compétitions auxquelles elle participe, la jeune femme n’a pas pour autant abandonné ses études. Étudiante en communication à l’université Al Akhawayn d’Ifrane, elle a su trouver le bon équilibre pour pouvoir décrocher son diplôme et poursuivre sa passion. “Je demande à l’université de me faire une petite faveur quand je dois m’absenter pour trois ou quatre jours pour de grandes compétitions. Mais au retour, j’ai toujours deux fois plus de boulot!”, confie-t-elle au HuffPost Maroc.

Soukaina Ouaddar s’est finalement classée 6e au championnat des clubs et 8e à l’épreuve sénior. Elle ne compte pas pour autant baisser les bras et pense déjà à sa prochaine étape: le Morocco Royal Tour 2017.

Les vainqueurs de la semaine du cheval


Le Grand Prix SM le roi Mohammed VI de saut d'obstacles, comptant pour la finale du championnat du Maroc séniors, a été remporté par le cavalier Amine Sajid, montant "Deer Hunter”. Le championnat du Maroc des clubs à été remporté par le club Etrier de Casablanca, composé des cavaliers Badr Khiati, Abdennour Skali Dahbi, Driss et Othmane Taoui. Les autres prix de la compétition ont notamment distingué les cavaliers Mohamed Bouziane, vainqueur du prix Moulay El Hassan comptant pour la finale du championnat du Maroc cadets, Adam Redouane, champion du Maroc critérium de saut d’obstacles, et Mahmoud Akarid, qui remporte le championnat du Maroc juniors de saut d’obstacles.


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Vidéo de Nasser Zefzafi: Ramid se dit choqué sur sa page Facebook

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FACEBOOK- Le message n’est pas passé inaperçu. Et pour cause, c’est le ministre d’État chargé des Droits de l’Homme, Mustapha Ramid, en personne, qui en est l’auteur. Sur sa page Facebook, le ministre confie avoir "ressenti une grande douleur lorsqu’il a vu l’image du détenu Nasser Zefzafi sur la page d’un site électronique".

La capture d’écran extraite de la vidéo de Nasser Zefzafi, ayant suscité une polémique déontologique et légitimé l’ouverture d’une enquête, n’a évidemment pas été partagée par le ministre. Ce dernier estime que l’image montrant Zefzafi dans cet état représente "une humiliation condamnable d’un citoyen sans défense quelles que soient les accusations qui pèsent sur lui".

Pour le représentant des droits de l’Homme du Maroc, il s’agit ni plus ni moins que d’un "acte condamnable", dont la provenance reste inconnue. "Nous ignorons jusqu’à maintenant à quel moment et dans quelles circonstances elle (la vidéo) a été fabriquée!!!", s’exclame-t-il, ajoutant que seule la justice est habilitée à en trouver "la partie coupable".

La dignité de Ramid "touchée"

M. Ramid souligne aussi dans son message que le fait de prendre et de publier ces photos "défie d’une manière ignoble les principes déontologiques et les textes de loi". Réitérant qu’il s’agit d’"une grave atteinte à la dignité d’un citoyen", le ministre a estimé que "sa dignité et celle de tous les citoyens a été touchée" par cet acte. "Je suis très en colère face à ces enfantillages totalement injustifiés", fustige-t-il, légitimant sa réaction dès qu’il a été alerté par le ministre Mustapha El Khalfi.

Il explique qu’ensuite, il en a informé le ministre de l’Intérieur. Après avoir visionné la vidéo, "il m’a contacté pour exprimer à son tour sa colère". En commun accord avec le ministre de la Justice, une enquête s’est imposée d’elle-même pour élucider le mystère de cette vidéo. L’enquête, dont M. Ramid garantit "la transparence et le sérieux", permettra "de connaître la vérité et d’engager les poursuites qui s’imposent", affirme-t-il.

"J’avais déclaré lors de ma rencontre avec les associations des droits de l’Homme, jeudi dernier, que le sang de tous les Marocains est une ligne rouge et, aujourd’hui, je dis que la dignité de tous les Marocains est une ligne rouge", conclut-il, pour sceller son engagement à défendre les droits de l’Homme.

En trois heures, le message du ministre a suscité plus de 700 commentaires, 1.300 likes et 450 partages. L’impact du message est certain, mais, dans leur majorité, les facebookers critiquent "les enquêtes ouvertes mais dont la suite n’est jamais connue" et la crédibilité du gouvernement, tandis que d’autres invitent le ministre à aller voir Nasser Zefzafi.

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